Réhabilitation sociale des femmes de Gao : La Misahel apporte sa pierre à l’édifice

News

Société

Article

Société

Publié le mercredi 25 mai 2016 | aBamako.com

© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de signature d`accord entre la MISAHEL et Mercy Corps.
Bamako, le 23 mai 2016. Le Haut Représentant de l`Union Africaine au Mali et au Sahel, M. Pierre Buyoya a procédé à la signature d`un protocole d`accord entre la Mission de l`Union Africaine au Mali et au Sahel et l`ONG Mercy Corps pour contribuer au relèvement économique et social des femmes affectées par le conflit dans la commune urbaine de Gao.

Voir tout l'album photo

Pour apporter sa contribution au projet qui vise le relèvement économique et social des femmes ayant été affectées par le conflit de 2012 dans la commune urbaine de Gao, la Mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel a pris sur elle de soutenir l’ONG Mercy Corps qui a en charge le pilotage de ce dossier. Ce soutien de la Misahel s’est matérialisé le lundi 23 mai 2016 dans ses locaux par la signature d’un contrat intervenue entre la structure dirigée par M. Pierre Buyoya et Mercy Corps.

En appuyant ainsi cette ONG, M. Pierre Buyoya et la Misahel entendent booster les activités intégrées qui visent un impact transformationnel dans les vies des femmes qui ont subi les répercussions de la crise que le Mali a traversée. Puisque le projet appuiera les associations féminines de base à travers des activités de renforcement des capacités organisationnelles, la mise en œuvre des microprojets pour l’entraide des membres et pour le développement social de la communauté. Les activités de micro-entreprenariat, les activités génératrices de revenus (AGR) ne sont pas du reste dans les secteurs devant bénéficier de ce qu’on peut appeler par projet Misahel-Mercy Corps dont le but est de permettre aux femmes devenues des cas sociaux par la faute de la crise et aux femmes rapatriées/déplacées, de reprendre leur rôle social et économique afin de contribuer au relèvement économique de leur zone.

Au terme du projet, ces femmes se devront de retrouver la confiance, d’acquérir les connaissances organisationnelles et la solidarité pour participer au développement social et économique de leurs communautés. Pour y arriver, le projet mettra à leur disposition des moyens d’existence améliorée grâce aux activités économiques, l’accès à la terre et l’accès aux services financiers de base.

André SEGBEDJI/abamako.com