L’ancien maire de la Commune IV et non moins président du parti Yelema, Moussa Mara, est sans doute le premier candidat officiellement déclaré pour la présidentielle de 2018. Il l’a clairement eyt publiquement signifié à qui veut l’entendre, dans la foulée de son offensive sans commune en direction des électeurs et potentiels électeurs maliens de l’échéance.
Son anticipation n’a pas laissé indifférent son ancien allié des PURE. Il s’agit du ministre des Sports Housseini Amion Guindo, qui est monté au créneau, la semaine dernière, pour désapprouver l’attitude du deuxième Premier ministre d’IBK.
La réaction de Poulo peut être diversement appréciée par l’opinion, mais il est évident qu’une déclaration de candidature de la part de Moussa Mara peut qu’être sujette à caution, et pour cause. Son expédition périlleuse dans la ville de Kidal n’a pas été que dramatique.
Elle aura aussi mis le pays dans une passe telle qu’on peut se demander si Moussa Mara ne sera pas tenu pour responsable d’une impossibilité éventuelle de tenir des consultations électorales dans les contrées où l’armée et l’administration sont absentes depuis sa malencontreuse aventure militaire.
En définitive, Moussa Mara n’est pas habilité à parler d’élections dont a probablement détruit les germes.