En prélude de la tenue du Sommet France-Afrique à Bamako en 2017, certains travaux de réaménagement de la ville sont entrepris pour redorer l’image de la capitale à échelle internationale.
Pour ce faire, depuis trois mois, de grandes initiatives sont entreprises pour « assainir » les voies allant du marché Dabadani jusqu’à la voie ferrée. Revendeurs et forces de sécurité jouent au chat et à la souris, du moins c’est ce qui apparait aux yeux du citoyen lambda. Car des sources crédibles déclarent que les occupants anarchistes, notamment les revendeurs ambulants, versent des pots-de-vin à ces forces de sécurité sensées les faire « dégager ». Un deal qui explique l’échec successif de toutes les actions de déguerpissement des voies publiques.