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Remembrement du bureau section I RPM de Kati : L’honorable Mamadou DIARRASSOUBA se substitue au BPN-RPM
Publié le jeudi 26 mai 2016  |  Le Pays




Le remembrement au sein du bureau de la Section I RPM de Kati continuede faire couler beaucoup d’encres et de salives. Au centre de cette polémique, un doigt accusateur des conférenciers reste pointé sur l’élu de Doïla, l’honorable Mamadou Diarrassouba.Comment celui qui, à coups de trafic d’influenceet prétextant agir au nom du BPN-RPM,se confère-t-il le pouvoir de maintenir, en violation flagrante des procédures de conciliation et d’arbitrage des contentieux, conformément aux statuts et règlementintérieur du RPM, son ami et ancien secrétaire général Makan KONE, désavoué par la majorité écrasantedes militantes et militants du bureau et des sous-sections ?
Mais sieur Diarrassouba gratifie le titre de « honorable » à Makan KONE et le maintient toujours SEGAL, selon les termes de sa lettre sans numéro du 9 mai 2016.Et du coup, impose le fait minoritaire sous prétexte que ledit remembrement(ce qui est différent du renouvellement) n’a pas été autorisé, ni supervisé par le BPN-RPM alors que cet organe, selon nos sources, n’a pas siégé d’abord en réunion statutaire sur ladite affaire. Alors la majorité estime que la volonté d’obédience clanique d’un homme, ne saurait faire force de loi face aux statuts et règlement intérieur du parti axés sur l’inaliénabilité de la souveraineté du fait majorité.
Dans la dynamique de dévoiler toute la vérité sur cette affaire opposant le secrétaire général sortant (Sieur KONE) et les membres du bureau de la section1 RPM de Kati, beaucoup d’interprétations ont été faites mais très peu d’entre elles sont vraies car on cherche par voix de presse et de rumeur publique, à faire passer pour « des agitateurs », la légalité et la légitimité du fait majoritaire reconnu par l’article 75, 5ème tiret des statuts du Parti du Rassemblement pour le Mali en ces termes : « l’organisation et le fonctionnement du parti (RPM) sont fondés sur les principes démocratiques qui sont : la liberté d’opinion et de discussion, la critique et l’autocritique, le respect de la diversité d’opinions, le centralisme démocratique, le respect des décisions de la majorité ».
Pour rappel, c’est à la faveur de la réunion statutaire du bureau de la section en date du 3 avril que la majorité des membres présents ont décidé à l’unanimité, l’organisation de la conférence extraordinaire de section pour le 24 Avril 2016. Conformément aux dispositifs des articles 22 et12 des statuts et règlement intérieur qui en partie stipule : « la conférence extraordinaire de section peut être convoquée à la demande des 2/3 des membres du bureau de la section ou à la demande des 2/3 des sous-sections sur un ordre du jour déterminé dans l’avis de la convocation.
La conférence extraordinaire ne peut délibérer que si les 2/3 au moins des sous-sections sont représentés ». Le bureau de la section en date du 15 Avril a adressé la lettre N°001/SKI au secrétaire Général du BPN-RPM l’informant de la décision du bureau en précisant l’ordre du jour de la conférence à savoir :1 communication sur la vie du parti ; 2 remembrement du bureau de la section. Il lui a été sollicité aussi, la mise à disposition pour la circonstance des superviseurs du BPN.
Cette correspondance est restée sans suite, alors le bureau se trouvant dans ses prérogatifs (il n’est écrit nulle part qu’il faut requérir obligatoirement l’avis favorable du BPN pour l’organisation de la conférence extraordinaire), a organisé à la date indiquée ladite conférence qui a vu, la présence de 10 sous-sections sur 12 ; 33 membres du bureau de la section sur 45 et enfin de 47délégués sur 60, le tout sous la présence d’un huissier de justice et les hommes des médias (transparence oblige).
Cela prouve, sans doute, que les dispositions statutaires ont été respectées à la lettre et à l’esprit et par conséquent, les résolutions qui en sont issues prévalent en toute souveraineté. Le procès verbal ainsi que tous les documents afférents à cette conférence extraordinaire ont été remis au BPN-RPM suivant la lettre N°002/SKI.
C’est à la surprise générale que les militantes et militants apprennent sur les ondes de la radio communautaire BELEKAN de Kati, la lettre déclarant « nul et non avenue » la conférence extraordinaire de section, signée par le secrétaire à l’organisation du BPN-RPM, l’honorable Mamadou DIARRASSOUBA déguisé sous le manteau du secrétaire général. A analyser de près, cette lettre ne saurait nullement engagée le BPN-RPM mais seulement son signataire par usurpation de prérogatives.
En effet, le BPN comprend, selon les statuts issus du 3e congrès du parti, 8 vice- présidents, 1 secrétaire général et 2 adjoints, 1 secrétaire administratif et 2 adjoints. Donc, par ordre de préséance, il n’a pas qualité à signer un tel acte ; pis le bureau politique national, au moment où nous mettions sous presse cet article, n’avait pas encore siégé sur la conférence extraordinaire de la section I de Kati.
Pour une telle affaire, l’intervention de la commission de conciliation et d’arbitrage parait nécessaire comme le précise l’article 43 : « Elle (commission de conciliation et d’arbitrage) veille à l’interprétation correcte des textes et à la cohésion au sein du parti. Elle est saisie de tous les contentieux entre les militants et les organes et entre les militants. La commission instruit les dossiers dont elle est saisie par le Bureau Politique National, et au terme de son instruction, transmet les conclusions à celui-ci.
La commission peut également s’auto-saisir ». Une chose est alors claire, l’honorable DIARRASSOUBA, en imposant une telle décision à l’absence de toute assemblée du bureau, s’est substitué au BPN-RPM et a dévoilé sa complicité et sa culpabilité pour entraver l’exercice de la souveraineté du fait majoritaire dans la section1 de Kati. Nonobstant, cette violation flagrante, certain confrère de la place, le dépeignent comme un fervent orthodoxe des textes du parti.
En attendant que le BPN-RPM ne délibère réellement conformément aux textes du parti, le bureau issu de la conférence extraordinaire du 24 Avril 2016, qualifie cette lettre signée par DIARRASSOUBA de « nul et de nul effet » dans la conduite des affaires de la section I de Kati, car il n’est du ressort d’aucun organe encore moins d’un individu, d’imposer un secrétaire général aux membres du bureau de la section et des sous-sections, contre leurs consentements.
A suivre !
La rédaction
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