Pressenti pour être membre de la Cour Pénale Internationale (CPI), l’ancien Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel Amagoin Tessougué sera désormais membre à la Haute cour de justice de l’Union économique et monétaire Ouest Africain (Uemoa). En effet, Daniel Amagoin Tessougué prête serment le lundi prochain à Ouagadougou au siège de ladite instance en qualité de juge. Regroupant 8 pays de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo), la Haute cour de Justice de l’espace Uemoa veille à l’interprétation uniforme du Droit communautaire et à son application et juge, notamment, les manquements des Etats à leurs «obligations communautaires». En outre, la Cour de Justice arbitre les conflits entre les Etats membres ou entre l’Union et ses agents. Elle est composée de huit juges, un par Etat, nommés pour un mandat de six ans renouvelable. Ainsi, le désormais Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, exercera la fonction de juge à la Haute cour de Justice de l’espace Uemoa.
Remonté contre le régime militaire du général Moussa Traoré :
Moustapha Dicko se décharge sur ses soutiens
Après avoir magnifié le bilan des 10 ans de l’Adema au pouvoir qui, selon lui, à travers des chantiers de développement a positivement changé le visage du Mali, il s’en est pris à ceux qui soutiennent le régime dictatorial du Général Moussa Traoré. Dans son intervention, il dénoncera ce qu’il appelle le « livre apologie du régime Moussa Traoré». Il s’agit de l’ouvrage intitulé «le Mali sous Moussa Traoré ». Agacé par cette apologie, Moustapha Dicko affirmera que ces auteurs ont le droit de fermer les yeux sur les réalisations de la démocratie. Ils peuvent aussi oublier les conditions dans lesquelles sont morts le Président Modibo Keïta, Diby Silas Diarra, Tiékoro Bagayogo, et Abdoul Karim Camara dit Kabral…
Occupation anarchique des voies publiques :
Duplicité entre les agents de sécurité et les marchands ambulants ?
En prélude de la tenue du Sommet France-Afrique à Bamako en 2017, certains travaux de réaménagement de la ville sont entrepris pour redorer l’image de la capitale à échelle internationale. Pour ce faire, depuis trois mois, de grandes initiatives sont entreprises pour « assainir » les voies allant du marché Dabadani jusqu’à la voie ferrée. Revendeurs et forces de sécurité jouent au chat et à la souris, du moins c’est ce qui apparait aux yeux du citoyen lambda. Car des sources crédibles déclarent que les occupants anarchistes, notamment les revendeurs ambulants, versent des pots-de-vin à ces forces de sécurité sensées les faire « dégager ». Un deal qui explique l’échec successif de toutes les actions de déguerpissement des voies publiques.
Appartenance du cnid à la majorité présidentielle
Me Tall s’en explique
Dans la mouvance de la commémoration du 25e anniversaire du parti du soleil levant, Me Mountaga Tall, président du parti n’a pas manqué d’éclairer la lanterne des militants du parti relativement à leur appartenance à la mouvance présidentielle. Selon Me Tall, l’appartenance du parti se justifie par son passé. A l’en croire, à la faveur de la crise de 2012, le Cnid et le RPM se sont retrouvés unis dans la quête de solutions. C’était dans le cadre de concertation pour la sortie de crise. Ceux qui n’avaient pas la même approche de solution étaient de leur côté, comme le FDR. C’est donc logique qu’à l’issue des élections ou le parti n’a pu être au second tour, qu’il soutienne le candidat Ibrahim Boubacar Keïta. Ce soutien affirme t-il, n’a pas faibli lorsque le parti n’a pas été appelé au 1er gouvernement. « Nous nous sommes opposés jusqu’au bout dans l’opposition en dépit des intimidations, des frustrations, des répressions, des privations et nous soutenons jusqu’au bout l’action gouvernementale dans la majorité. C’est clair, c’est simple et c’est honnête », a-t-il soutenu. Avant d’ajouter que les alliances dans lesquelles le parti s’est retrouvé ont été esquissées ou conclus avant les élections.
Corruption, népotisme et délinquance financière :
Tiémoko Sangaré s’insurge contre l’affaiblissement de l’Etat
A l’occasion de la célébration du 25ème anniversaire de son parti, le président de l’Adema, Tiémoko Sangaré regrette la mauvaise coordination des actions de la majorité présidentielle après deux ans d’exercice du pouvoir. Pour lui, «les partis de la majorité présidentielle n’ont pas pu, jusqu’à présent, dégager une plate-forme claire de collaboration en vue d’un meilleur soutien au Président de la République». Pour donner plus de sens à leur accompagnement, dit-il, il s’est engagé à saisir la Convention de la majorité présidentielle pour l’élaboration d’une plate-forme d’alliance inspirée d’un projet politique relatif aux préoccupations du peuple malien. Cette plate-forme, ajoute-t-il aura l’avantage de mieux coordonner leurs efforts autour du Président de la République, pour le renforcement des acquis démocratiques, la cohésion nationale et les actions de développement. Avant de s’insurger contre « la corruption, le népotisme, la délinquance financière et d’autres maux qui sont entrain d’affaiblir l’Etat, à un moment où on a plus que jamais besoin d’un Etat fort pour faire face aux menaces qui pèsent sur notre pays».
25e anniversaire de l’Adema :
Adama BA Konaré signe son retour
Le 25ème anniversaire de l’Adema a été marqué par une présence qui n’est pas passée inapperçue. Il s’agit de celle de l’ex-Première Dame, Adam BA Konaré. D’après elle-même, c’est sa première grande sortie publique après 5 ans de retrait. «J’ai décidé de venir à cette fête avec l’autorisation de mon mari qui est en mission à l’étranger. Je vous apporte le salut militant du Président Konaré », déclarera-t-elle. Au sujet de la date de création de l’Adema, elle dira que le 25 mai, qui correspondant à la création de l’Union africaine, a été délibérément choisie pour exprimer l’élan panafricaniste de l’Adema. A cette occasion, l’ex-Première Dame a indiqué que la démocratie n’est pas un acquis définitif. Elle a besoin d’être consolidée et entretenue. Et que pour ce faire, l’Adema doit être en avant-garde.
Salon international du livre d’Abidjan 2016 :
Soumaïla Cissé et N’Diagne Ba pour la promotion de leurs ouvrages
Pour la promotion de leurs ouvrages, Soumaila Cissé et N’Diagne Ba sont au rendez-vous de la 8ème édition du Salon international du livre d’Abidjan (Sila) 2016 qui se tiendra du jeudi 26 au samedi 28 mai autour du thème «Le livre, lieu de mémoire et porte d’avenir». Et cela pour la promotion de leurs ouvrages. Après avoir passé dix années environ à la tête de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa), Soumaïla Cissé semble y avoir gardé de bons souvenirs. Ainsi, il a publié un ouvrage intitulé «De belles années au service de l’intégration régionale». A travers ce document le chef de fil de l’opposition livre ses réflexions sur les enjeux que l’Afrique, en général et l’Afrique de l’ouest en particulier devra affronter. A son tour, l’ancien Ministre N’Diaye Bah a signé «La saga des rois maudits ou le cimetière des illusions». Ce roman de plus de 300 pages relate le vécu quotidien des leaders politiques lors des campagnes pour accéder à un poste. Dans la république imaginaire du Fassoba, qui n’a de république que le nom, le combat est rude pour l’accession et le maintien au pouvoir.
La Rédaction