Politique
Mali: "La lutte contre le terrorisme n`est pas finie" (Valls)
Publié le samedi 2 fevrier 2013 | AFP
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Le ministre de l`Intérieur de la france Manuel Valls
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ORTM - 25/1/2013
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EVRY - Le ministre de l`Intérieur Manuel Valls a déclaré samedi que "la lutte contre le terrorisme n`est pas finie" après l`intervention de la France au Mali, lors d`une rencontre de soutien au Mali organisée à Evry, ville de l`Essonne dont il fut le maire.
"La France est là-bas avec des objectifs clairs (...) Progressivement sa mission se termine", a dit le ministre, mais "la lutte contre le terrorisme n`est pas finie, n`est pas finie au Mali, n`est pas finie en Afrique, n`est pas finie en France".
"La France est intervenue pour chasser les terroristes et les criminels. Elle le fait avec le soutien de la communauté internationale", a affirmé le ministre à des journalistes, en marge de la réunion. "Si nous n`étions pas intervenus, aujourd`hui, ces groupes terroristes et criminels seraient à Bamako", a-t-il souligné.
"Il n`y a pas d`identification de menaces claires sur notre territoire national", a également déclaré le ministre à la presse. "Nous sommes très
attentifs et très vigilants " et "tous ceux qui sur notre sol s`en prennent aux valeurs de la République (...) seront poursuivis", a-t-il ajouté.
Devant environ 300 personnes, dont de nombreux Maliens, réunies à la mairie, le ministre de l`Intérieur a salué dans le voyage de François Hollande au Mali une "journée magnifique et historique".
Manuel Valls a cité en particulier la visite des présidents français et malien dans une mosquée de Tombouctou, ville qui a subi la destruction de onze des seize mausolées et des précieux manuscrits de l`Institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba.
"Une page s`est tournée", a affirmé M. Valls, et Tombouctou, "cette ville de toutes les lumières (...) a retrouvé sa fierté", s`est-il réjoui.
"La laïcité est aussi quelque chose qui existe au Mali", a-t-il dit.
"L`intervention de la France était indispensable, pas au nom du passé mais au nom de l`amitié" qui unit les deux pays, a-t-il affirmé sous les applaudissements du public. Il a aussi exprimé le souhait que "le Mali retrouve son intégrité, mais aussi sa démocratie".
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