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Edito : Retour d’ATT, enfin IBK s’est-il décidé ?
Publié le jeudi 26 mai 2016  |  Carrefour
Amadou
© Autre presse
Amadou Toumani Toure
Le président déchu du mali




Le grand meeting pour la Paix et la Réconciliation a drainé beaucoup de monde dont les représentants du Gouvernement, d’anciens premiers ministres, les familles fondatrices de Bamako, la CMA et la Plateforme, ainsi que les associations de soutien à ATT.
Cette œuvre de l’association ‘’AN KA BEN’’ présidée par l’Honorable Timbiné a été une grande réussite, car elle a mobilisé tous les courants politiques du Mali.
Que vaudra ce résultat, si l’actuel Président de la République initiateur d’un procès contre ATT depuis le dernier jour de sa campagne électorale, de juillet 2013, n’emboite pas le pas à l’association ‘’AN KA BEN’’. Vous n’ignorez pas que IBK pour des raisons électorales peut être avait promis qu’une fois le portail de Koulouba franchi il demandera au Sénégal l’extradition du Président ATT pour qu’il s’explique sur le démantèlement de l’outil de défense. Il a fait cette déclaration au cours du meeting du 11 juillet 2013. C’est cette promesse de campagne électorale qui a poussé IBK par le truchement du gouvernement et par le canal du procureur de la cour suprême de qualifier les faits reprochés à ATT et de transmettre ensuite le dossier à la haute cour de justice constituée à cet effet.
Le Sénégal à travers son ministre des affaires étrangères Manker N’DIAYE avait mis en garde Bamako contre un procès cavalier qui pourrait compromettre le régime d’IBK.
Depuis 2 ans cette inculpation est devenue un serpent de mer. Tout le monde en parle mais personne ne veut d’un procès contre ATT, ni la classe politique, ni la société civile.
Le 1er Gouvernement de l’ère IBK a accusé ATT d’avoir laissé les indépendantistes Touaregs et les djihadistes s’installer dans le septentrion malien et de n’avoir pas donné à son armée les moyens suffisants pour les en déloger.
Le Procureur Général de la Cour Suprême trouve que le fait de laisser entrer sur le territoire national des groupes de terroristes, auxquels se sont joints des Touaregs d’origine douteuse car ne parlant que l’Anglais, mais pas un mot de français soupçonnés d’être à la solde des indépendantistes du MNLA et le fait de leurs avoir donné 50 millions FCFA pour les souhaiter la bienvenue chez eux au Mali, sont qualifiés comme des actes de complaisance, de négligence et de naïveté coupable.
Il lui est reproché également, d’avoir détruit et détérioré volontairement l’outil de défense national, d’avoir par ses prises de position démoralisé l’armée nationale. Tout ceci est bien dit si on arrivait à le prouver. C’est ce travail difficile et complexe qui est confié à notre représentation nationale.
Le parlement traine sur la question, parce que ce qui est reproché à ATT est moindre par rapport à ce qu’I.B.K a fait en deux ans et demi de gestion du Mali.
D’abord, face à l’application de l’Accord de Ouaga, il a été hésitant, au départ, et finalement, il a opté pour son non application, malgré l’implication de la Communauté Internationale.
Est-ce parce qu’IBK a senti que son bilan est jugé désormais catastrophique par le peuple malien qu’il a accepté de renoncer au procès d’ATT ou alors fait-il le mort avant l’année 2018 qui verra la fin de son mandat.

Nous donnerons les raisons qui nous poussent à parler ainsi dans les prochaines parutions.
Source: CARREFOUR
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