Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Ministère de la solidarité, de l’action humanitaire et de la reconstruction du nord: Le Filet social et les Villas de la crise !
Publié le jeudi 26 mai 2016  |  Carrefour
Cérémonie
© aBamako.com par Momo
Cérémonie de restitution de la fin du cinquième round des pourparlers intercalions d` Alger
Bamako, le 02 mars 2015. Hôtel Radisson Blu. Le ministre DIOP a organisé avec Zahabi et ministre KONATE, la cérémonie de restitution de la fin du cinquième round des pourparlers intercalions d` Alger




La longueur kilométrique du nom de ce département n’a d’égal que son poids dans l’attelage gouvernemental de Modibo KEITA III. Ce poids se justifie parfaitement, vu l’importance des missions qui lui sont assignées. En effet, ce département ministériel est chargé de répondre à l’urgence humanitaire provoquée par la crise dans les régions septentrionales, notamment Tombouctou, Gao et Kidal et même au-delà de des frontières azawadiennes pour ce qui concerne les réfugiés en Mauritanie, au Niger, au Burkina-Faso.
Après l’écroulement politique, institutionnel, humanitaire et sécuritaire lié à la crise de mars 2012 et la signature de l’Accord dit d’Alger pour la paix et la réconciliation ce département a été chargé de reconstruire tout à savoir, la reconstruction sociale et la réhabilitation de cette partie du Mali qui s’appelle le nord du Mali.
Pour ce faire, les travailleurs de ce département à commencer par Monsieur le Ministre et tous les autres cadres ont été appelés à cultiver l’esprit d’équipe à créer une synergie et une complémentarité pour faire face aux problèmes communs du nord.
L’homme désigné, comme le commandant de bord pour mener à bon port cette mission est un spécialiste du domaine qu’il a étudié à l’Ecole Normale Supérieure de Bamako. Il a assumé le poste de Directeur National des Affaires Sociales avant d’être relevé par le Général Moussa TRAORE il y a de cela presque 28 ans. Il a également travaillé à Lux Développement en qualité de représentant en l’Afrique de l’ouest, avec résidence à Dakar. Cet homme est connu pour sa rigueur sur les procédures administratives et vis-à-vis de ses collaborateurs. Il veut des résultats et pour cela il est prêt à mettre à disposition les moyens nécessaires.
La majorité des gens qui l’ont côtoyé le perçoivent ainsi. Pour le convaincre, il faut des arguments et des preuves tangibles. Pour son intransigeance en terme de résultat, on peut aussi le traiter de dictateur car il ne pas facile de le convaincre par des propos courtisans. Cela est une qualité de l’homme et qu’on retrouve toujours chez les responsables qui ont travaillé dans un système européen ou à l’international.
Le PARENA est un parti politique de l’opposition qui veille comme du lait sur le feu sur toutes les actions du régime d’IBK accusé de tous les pêchers d’Israël par rapport à la mauvaise gouvernance qui est devenue une tradition. C’est ce parti qui est toujours à appuyer sur le bouton quand il ya des bruits de casserole. Cette fois c’est le Ministre KONATE qui est dans le viseur. En effet lui et ses collaborateurs sont accusés à tord ou à raison de faire des fonds du volet social leur ‘’vache hollandaise’’ au lieu de soulager la souffrance des couches vulnérables des populations des régions du nord. Par ce fait, ils sont accusés d’avoir ignoré les deux notions en matière de pauvreté au Mali, à savoir la notion de ‘’Jigitan’’ et de ‘’bolokolo’’.
En bamanan, cette notion comporte une très grande charge émotionnelle que ne saurait traduire la notion de sans-soutien. C’est une catégorie de pauvres qui ne bénéficient d’aucune sorte de solidarité personnalisée. Toutes les aides sont anonymes, dépersonnalisées. Pire, ces pauvres n’ont de patrimoine que les œuvres de charité. Ils sont les damnés de l’exclusion sociale et de la notion de « bolokolo » qui renvoie à l’idée de grande précarité. Le « bolokolo », c’est celui qui vit dans la précarité absolue parce que, premièrement, il n’a pas d’épargne et, deuxièmement, il ne peut épargner. Ils sont aussi accusés de ne pas tenir compte de la nouvelle donne relative aux critères de la pauvreté avec cette crise qui a fait désormais passé cet indicateur de 40% en 2012 à 69% actuellement.
Le PARENA nous informe que chaque année, un fonds d’un montant de 4 milliards est mis à la disposition de ce grand Ministère pour gérer les jigitan et les bolokolo. La gestion de ce fond est considéré comme un trésor géré à la ‘’tête du client’’ par le Premier responsable. Il y a donc des questions qui taraudent les esprits des maliens.
Ces 4 milliards sont-ils en rapport avec cet autre 4 milliards ayant fait l’objet d’une ‘’prise de bec’’ entre deux Ministres au dernier conseil des Ministres. En effet lorsque le Ministre gestionnaire des fonds a dit que l’aide humanitaire se faisait normalement et qu’à ce jour 4 milliards ont été déjà injectés dans le nord, cet autre Collègue Ministre lui a jeté à la figure qu’aucun sous n’est parvenu au nord et que les 4 milliards ont été partagés ici même dans le district de Bamako.
Cette affaire, est-elle, également liée à cet autre investissement concernant quatre immeubles à trois niveaux identiques d’une valeur de 200 millions chacun, construits simultanément dans un intervalle de 6 mois par un des gestionnaires du filet social selon les indiscrétions de certains de ces proches. Il est devenu subitement propriétaire de quatre immeubles, d’une valeur totale de 800 milliards F CFA dans un quartier Hupé de Bamako où le prix du mètre carré de parcelle avoisine actuellement 75 000F CFA.
Ce nouveau riche des temps de vache maigre, circule très souvent sur une moto ‘’Djakarta’’ en dehors des heures de service et en temps normal dans une berline comme véhicule de service. Pendant la phase de construction pour visiter ces chantiers, il loue les services d’un taximan pour tromper la vigilance des regards indiscrets. A la fin des travaux, subitement dans son parc auto se sont retrouvés deux grosses cylindrées 4x4 qui ne sortent que la nuit où le Week-end pour voyager.
Il est tellement riche, qu’il ne salut même pas ces propres voisins. Sa porte est toujours fermée, et une équipe de surveillants ‘’bobo’’ s’occupe de la sécurité de ses maisons. Le PARENA sait mais le Ministre l’ignore. Problème ces deux ne parleront jamais le même langage. Donc le Ministre KONATE est appelé à ouvrir les yeux, les oreilles désormais car le PARENA ne parle pas au hasard.
Que Dieu sauve le Mali !

Moussa DIAKITE
Source: CARREF
Commentaires