Un des leaders de l’ex-rébellion, Mahamadou Djéry nie avoir porté des accusations contre le chef de l’Etat : “Je n’ai jamais accusé IBK de quoi que ce soit“.
Le bilan de l’an I de l’accord pour la paix et paix et la réconciliation fait encore débat. Et on pouvait lire la semaine dernière dans un journal étranger des propos attribués à Mahamadou Djéry de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
Selon le journal, Mahamadou Djéry accuse le président de la République d’être la cause du retard dans l’application de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du Processus d’Alger.
Interrogé mardi soir par nos soins, Djéry, qui se trouve présentement à Kidal, dément catégoriquement avoir tenu de tels propos : “Je ne suis même pas à Bamako depuis mai. Je n’ai pas non plus accordé une interview et, à plus forte raison, accuser le président IBK. Je n’ai jamais accusé IBK de quoi que ce soit depuis la signature de l’accord”, se défend le n°2 du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA).
Par contre, Djéry charge la communauté internationale qui, selon lui, est la garante de l’application de l’accord. “C’est elle qui n’a pas joué toute sa partition notamment au comité de suivi de l’accord où elle tarde à apporter son appui pour son bon fonctionnement”. Et de poursuivre que son organisation est dans une logique de paix “et s’emploie chaque jour sur le terrain à l’application de l’accord sur le terrain”.
“Si je devais parler de l’accord et des obstacles ou accuser quelqu’un, je le ferai à visage découvert comme j’en ai l’habitude, mais là c’est un mensonge qu’on voulait me coller. Cette fois-ci, ça ne marche pas”, conclut-il.
A. M. C.
Source: L'Indicateur du Renouveau