Les chefs de famille de Kalabancoura-Sud-Extension viennent de mettre en place une association, dénommée “Les bons voisins”, en vue de l’assainissement de ce quartier de la Commune V. Le 25 mai, une journée de salubrité a marqué le début de leur programme d’activités.
Munis de pelles, balais, brouettes, râteaux, dabas, deux camions, etc., les chefs de famille, jeunes et femmes de Kalabancoura-Sud-Extension étaient mobilisés ce mercredi pour une journée de salubrité de leur quartier. C’est une initiative des chefs de famille qui sont regroupés au sein de l’association “Les bons voisins” dont l’objectif est de développer le quartier à travers l’assainissement. La journée a été mise à profit pour le lancement officiel des activités de l’association.
Selon Natha Diarra, coordonnateur général de l’association, “c’est le début d’un vaste programme d’activités que nous envisageons de mener. Lesdites activités ont été réfléchies et mûries depuis un certain temps afin de créer un environnement sain et bon à vivre. Cet environnement, il s’agit de notre quartier, notre communauté, bref, notre grande famille”.
“Nos activités porteront sur le grattage et le nivellement de nos rues afin de faciliter l’écoulement des eaux de pluies, la mise en place et l’organisation d’une commission permanente d’assainissement, l’installation d’un réseau d’éclairage publique, l’installation de caniveaux pour le drainage des eaux de ruissellement, le dallage en pavés de nos rues, etc.”, a précisé M. Diarra
Selon les initiateurs, l’association travaille également de manière à consolider les liens de bon voisinage entre les résidents du quartier.
“Au-delà du travail que nous allons faire ensemble, cette journée va nous permettre de nous connaître davantage, d’échanger et tout cela dans une atmosphère de bon voisinage. C’est aussi l’un des objectifs notre association”, a souligné le coordonnateur de l’Association des chefs de famille de Kalabancoura-Sud-Extension.
Conscientes de leur rôle important dans le développement du quartier, les femmes ne sont restées en marge.
“C’est nous les femmes qui devons être au premier rang de toute activité de propreté. Si nos maris et pères décident de se donner la main pour assainir notre quartier, on ne peut que les soutenir, se mobiliser derrière eux pour un cadre de vie décent que nous rêvons tous. C’est pourquoi nous sommes sorties massivement pour les accompagner”, a confié Mme Diallo Maïmouna Coulibaly, habitante du quartier.
Signalons que cette journée de salubrité sera suivie de l’assemblée constitutive de l’association des chefs de famille de Kalabancoura-Sud-Extension.
Maliki Diallo