Salif Kéïta célèbre en catimini son énième mariage religieux le 19 mai dernier à Sébénicoro, cette fois avec Kankouba Kéïta
Le chanteur Salif Kéïta a désormais une nouvelle épouse. Elle s’appelle . Une malienne qui vivait en France depuis plusieurs années où elle était précédemment mariée. La cérémonie religieuse a été célébrée le 19 mai dernier, dans une mosquée de Sébénicoro et dans la plus grande discrétion. Depuis le dimanche dernier, Kankouba a aménagé chez Salif à Kalanbacoro. C’est donc le énième mariage religieux de Salif Keïta qui ne célébrer un autre mariage civil puisque lié par un régime monogamique signé en France avec Madina Bello.
Décidément, le rossignol de la musique malienne, Salif Kéïta, est le champion toutes catégories en matière de mariages, notamment religieux. Selon un décompte effectué à partir de nos informations, le chanteur a déjà à son actif une dizaine de mariages religieux avec des femmes de différentes nationalités.
Mais pourquoi toujours des mariages religieux et pas devant le maire ? La raison est très simple : il ne peut pas célébrer un mariage civil puisque, juridiquement, il est toujours marié sous le régime monogamique avec sa première épouse, Madina Bello. De mère Malienne et de père Béninois, Madina vit en France depuis plusieurs années. Et c’est à Paris que son union avec Salif Keïta a été célébrée devant un maire, pour le meilleur et pour le pire. De cette union sont nés trois enfants. “Madina est toujours l’épouse de Salif. Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a pas eu de divorce, même si le couple vit à distance. En d’autres termes, le courant ne passe pas entre les deux pour plusieurs raisons, mais ils restent mariés” nous a confié l’un des proches du célèbre artiste.
On se rappelle que Salif était aussi marié à Mafi Kéïta, une charmante dame, sœur du célèbre chorographe, Sékou Kéïta. Malheureusement, la star de la musique malienne, voire africaine, a décidé de se séparer d’elle, alors que le couple vivait en harmonie. Salif a eu deux filles avec Mafi dont une albinos.
Depuis cette séparation, Salif vivait dans une situation peu ordinaire, ne parvenant plus à se stabiliser dans un foyer, comme s’il n’arrivait pas à digérer son divorce d’avec Mafi.
Quelques semaines seulement après son affaire avec Mafi qui a fait grand bruit, le chanteur s’est précipité de prendre une jeune fille d’un quartier très pauvre de la capitale. Mais il n’avait célébré que le mariage religieux, après le conseil d’un de ses amis. Là aussi, ce fut le clash dans un bref délai. L’union n’a pas duré et le chanteur a tout simplement renvoyé cette nouvelle conquête de chez lui. Nous ne voulons pas dire qu’il l’a répudiée !
Comme s’y attendaient ceux qui le connaissent, Salif vient une fois de plus de convoler en justes noces avec une femme du nom de Kankouba Kéïta. Native du même village que son désormais époux, à Kanra, dans le Mandé, cette dame vivait en France où elle était précédemment mariée.
C’est dans la plus grande discrétion que le mariage religieux a été célébré, le 19 mai dernier, dans une mosquée de Sébénicoro. Depuis dimanche dernier, la nouvelle mariée a rejoint le domicile conjugal, chez Salif, à Kalanbacoro. Mais, pour combien de temps encore ? Se demande tout le monde. En tout cas, selon un témoignage d’un proche du rossignol malien, le mariage avec Kankouba est avant tout une affaire de famille, mais semble inscrit dans leur destinée : “Vous savez, le souhait de la mère de Kankou était de voir sa fille être la femme de Salif, depuis leur enfance. Mais le destin en avait décidé autrement, puisque Salif s’était marié avec une autre femme tout comme Kankou était dans les liens d’un mariage. Plusieurs années après, voilà que les deux se retrouvent pour former un couple et se marier. C’est pour vous dire que tout cela est un fait du Bon Dieu” précise notre interlocuteur.
Espérons donc qu’avec les premiers amours retrouvés, Salif saura se stabiliser dans ce foyer pour arrêter de papillonner comme il le faisait ces derniers temps. Mais son mariage monogamique avec Madina Bello continuant de produire ses effets juridiques pour l’empêcher de dire à Kankouba “oui pour le meilleur et le pire” devant le maire, l’on se demande bien si le couple saura se complaire dans cette situation de façon durable.
A.B. HAÏDARA