A travers ce don au Centre national de l’insémination artificielle animale (Cnia), il s’agit, pour l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe), de contribuer au renforcement des capacités opérationnelles des acteurs du programme marocain d’insémination artificielle.
C’est la salle de conférence de l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe) qui a servi de cadre à cette cérémonie. En remettant ces dons, le directeur général de l’Anpe, Ibrahim Ag Nock, a rappelé que ce kit d’insémination s’inscrit dans une dynamique de l’amélioration de la race génétique de notre pays, à travers l’insémination artificielle.
Aussi le Dg de l’Anpe a saisi cette opportunité pour rappeler que ces kits d’insémination artificielle ont été acquis par l’Anpe dans le cadre d’un programme de formation insertion des demandeurs d’emploi ayant exprimé le besoin d’insertion dans la filière de l’élevage. Fidèle à ses traditions, a-t-il poursuivi, l’Anpe a décidé, en 2014, d’entreprendre le volet insertion de ce programme de formation insertion en achetant à hauteur de près de 14 millions Fcfa les présents kits, à travers le CIATE qui devait conclure un contrat d’auto emploi avec les demandeurs d’emploi formés, soit formés individuellement ou à partir des GIE et des coopératives constitués à cet effet.
Intervenant pour sa part, le Dg du Centre national de l’insémination artificielle et animale (CNIA), a rappelé la place importante qu’occupe le sous secteur de l’élevage. “Au demeurant, notre cheptel est l’un des plus importants de la sous-région avec plus de 10 millions de bovins, 32 millions d’ovins caprins et près d’un million de camelins. Malgré tout ce potentiel, l’élevage au Mali reste peu productif car le système de production animale est en majorité de type traditionnel et extensif” a-t-il ajouté.
Selon lui, la nécessité nous commande d’aller à l’intensification comme mode de production. “Or cette intensification de la production animale passe obligatoirement par l’amélioration génétique de nos races locales dont l’une des solutions est justement la pratique de l’insémination artificielle avec l’utilisation des semences de races améliores ” a soutenu le patron du Cnia. Cette biotechnologie de la reproduction a des avantages comme la diffusion rapide dans le temps et dans l’espace du progrès génétique par “ voie mâle ” ; l’amélioration de la productivité du troupeau (lait et viande) à travers l’exécution rapide des programmes d’amélioration génétique ; l’exécution “facile” des programmes de croisement des races locales avec les races étrangères, selon le profil de production de chaque zone …
K.THERA