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Ségou Pelengana : Un couple reste collé après les ébats sexuels… Impossible de les défaire
Publié le samedi 28 mai 2016  |  L’inspecteur
Célébration
© aBamako.com par Momo
Célébration du mariage de Mr Boulan Barro et Fada Dramé
Bamako le 26 avril 2015 la cérémonie de célébration du mariage de Mr Boulan Barro et Fada Dramé a eu lieu a la mairie de Badalabougou




Ça n’arrive pas que chez les autres ! Les faits incroyables décrits ici remontent au 05 mai dernier et plus précisément à Ségou, au quartier Péléngana. Mais les protagonistes se rendront sous d’autres cieux afin de trouver réponse à leur infortune. La fin est tout simplement tragique.
A la vue de ces deux corps nus imbrigués l’un dans l’autre, le propriétaire de la maison, alerté par les appels de secour des deux malheureux, ne pouvait qu’à son tour, solliciter l’aide des voisins. Mais l’histoire ne faisait que commencer ce ce 05 mai 2016 au quartier Péléngana à Ségou.
Victimes ou capables ? Difficile de le dire. La jeune fille répondant au nom de Araba n’avait pas jugé necessaire de raconter son histoire à son amant Lamine avant d’entamer une partie de plaisir avec celui-ci. Et le couple ne parvint pas à se défaire après l’acte. Mais que s’est-il passé ? Quelle est donc cette histoire dont la dame Araba s’est abstenue de parler ?
Un homme mystérieux, Marchand de chiens et venant du pays bobo
Avant Lamine, la jeune fille agée d’environ 25 ans a connu un premier amant à Ségou. L’homme est marchand de chiens (rien d’étonnant ! Les chiens se vendent ici comme du bétail et il existe de gros amateurs de viande canine). Ces personnes ont la reputation de detenir de grandes sciences occultes.
Araba et son amant, après quelques jours à Ségou et après que son amant eut conclu ses affaires, décidèrent de se rendre au pays bobo en vue d’officialiser leur union.
Sur place, ils passèrent un temps relativement long ensemble. Si long que la jeune dame demanda des comptes. Mais l’amant ne se décidait toujours pas. Après plusieurs mois de conccubinage, Araba décida de revenir à Ségou et de vivre une autre vie. Elle en informa son amant qui ne s’opposa guère à son projet mais non sans la mettre en garde. Elle partit et connut alors Lamine.
Le cauchemard !
Avec son nouvel amant, la jeune femme fit ce qu’il y a de plus normal aujourd’hui pour les jeunes. Quand le couple estima être satisfait, il voulut se défaire l’un de l’autre. Mais mission impossible ! Quelque chose au fond de l’autre retenait l’un. Ils patientèrent quelques temps, négocièrent un moment et forcèrent sans succès.
La prise ne lachait pas.
Après plusieurs heures de vaines tentatives, ils appelèrent du secour. Le propriétaire de la maison se présenta mais visiblement sans solution de rechange. Ce dernier conctate les parents de l’homme, lesquels, après plusieurs péripéties, et de manière discrête les convoyèrent sur un village de Markala, contrée d’origine de Araba. Un véhicule fut loué à cet effet.
Sur place, dans ladite contrée, les détenteurs des sciences occultes se réunirent autour du cas. Mais les sacrifices et les incantations ne donnèrent rien. Le couple restait collé comme un timbre sur une enveloppe. De guerre lasse, le plus coriace des féticheurs avoua son impuissance à remedier au mal. Mais pour autant, ses génies lui avaient donné un début de réponse. C’est l’auteur du maléfice seul qui était en mésure de briser le mauvais sort. Autrement dit, la solution existait seulement dans le pays bobo, entre les mains du premier amant, le marchand de chiens. Là se fit donc transporter le malheureux couple. Hélas, le cauchemard ne faisait que commencer.
Le choix cornéllien
Il était là, imperturbable et sûr de lui-même. Après avoir entendu les supplications du couple et des parents, l’homme leur offrit la solution, ou du moins, une solution. Il reconnut être en effet l’auteur du maléfice mais ne disposait pas de moyens pour sauver le couple. L’un d’eux devrait mourir pour sauver l’autre. A eux de décider. Et il ne mettra ses pouvoirs à profit que lorsque que le couple aurait désigné, de commun accord, celui devant mourir. L’opposition de l’un signifiérait le statu quo, c’est à dire, le «collé-collé» à vie.
Aux dernières nouvelles, les malheureux n’avaient pas trouvé le consensus, chacun se refusant de périr pour l’autre.
A suivre donc !
B.S. Diarra

Encadré
Et pourtant, le «maléfice» en question a un nom scientifique. Il s’appelle pénis captivus. Et une solution que voici… !
Nous avions cherché à savoir pourquoi ? Le phénomène devrait avoir une explication et une solution beaucoup plus rationnelle quand même demeurent les mystères du continent. Voici la quintessence de nos recherches.
Le pénis captivus
Pendant l’amour, tout à coup, on se rend compte qu’on est coincés. Le pénis est dans le vagin, et il est impossible de le faire sortir. Au début, on attend un peu, et ça reste coincé.
C’est le vagin qui retient le pénis. Les muscles du périnée, situés autour du vagin, se contractent très fort, de manière totalement involontaire. La fille n’y peut rien, c’est comme un réflexe anormal, mais incontrôlable. Elle ne peut pas relaxer ces muscles. C’est une sorte de spasme musculaire (crampe) autour du vagin.
Le geste qui décoince. Au couple de choisir !
Avant d’appeler le médecin, il existe un geste susceptible de débloquer la situation. C’est donc toujours à tenter avant d’appeler les urgences !
Le geste qui décoince, c’est un toucher rectal. Il s’agit de mettre un doigt dans l’anus de la fille. Pas très poli, certes, mais c’est cela ou le fait divers à la Une des journaux.
Ce geste provoque un réflexe de décontraction des muscles du périnée. Vous pouvez le faire ou la fille peut le faire elle-même. Si non, appelez d’autres !
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