Qu’est-ce qui arrive aux Diawandos pour en venir à se disputer gravement, jusqu’à commettre l’irréparable, comme lors du différend entre Oumou Draméra et Coumba Niangadou au centre commercial de Mopti le 12 mai 2016?
L’on se rappelle encore le cas de Sokoura, où il y a eu mort d’homme, un coup de couteau dans le dos, dont l’auteur dort en prison.
Cette fois-ci, ce vendredi 12 Mai dernier au centre commercial de Mopti, vers 19 heures, pour un problème de crème concernant les enfants d’Oumou Dramera, l’un âgé d’un an et l’autre de Coumba Niangado de 7 ans, les 2 protagonistes ont eu des disputes.
Elles sont toutes mariées à des frères, dont le mari de Coumba qui se trouve à Dakar et celui d’Oumou sur place, du nom de Kola Niangado.
Pendant que Coumba attachait ses boissons locales dans les sachets, Oumou la poignarda trois fois au dos avec un couteau (Voir photo). La victime a été transportée à l’hôpital Somino Dolo de Mopti le couteau dans le dos.
Informé, le commissaire principal Ousmane Sow, du commissariat de Mopti, envoie ses éléments pour arrêter Oumou Draméra, C’était vers 22 h la même nuit. Elle a été gardée à vue jusqu’au lundi où elle à été présentée devant la justice.
Pendant son séjour à la police, le commissaire Sow a reçu toutes sortes de propositions pour libérer Oumou qui a commis un acte criminel. Mais malheureusement pour les soudoyeurs, le commis aire incorruptible refusa ces offres.
Etant à la police, Oumou n’hésitait pas à appeler ses proches pour dire qu’elle sera libérée le lundi au tribunal, propos confirmés par une source sécuritaire du commissariat. Comme si cela ne suffisait pas, le jour de son déferrement, un véhicule personnel s’était présenté pour amener l’auteur au tribunal, comme si Mopti est une république à part, comme on a l’habitude de le dire ici.
Le commissaire refusa cette demande et l’auteure du crime a rejoint le tribunal dans le véhicule de la police. Arrivée au tribunal, elle n’hésita pas à faire des grimaces à sa victime, pour se moquer et comme pour lui dire : « je serai libérée tout de suite »
. Pourtant, elle est rentrée à la maison et l’affaire est renvoyée au 31 mai prochain.
L’auteure et son mari accusaient Coumba de frapper Oumou avec un bâton et de proférer contre elle des injures. Pourquoi donc n’ont-ils pas saisi la justice au lieu de poser un acte criminel ?
On a tout fait, par des interventions pour demander à Coumba de retirer sa plainte, ce qu’elle refusa. Elle ne demande que justice, rien que la justice avec la punition de l’auteure de cet acte criminel contre sa personne. Si la justice n’est pas rendue, on risque de voir la justice de la vengeance de la part de Coumba.
Affaire à Suivre
Cheick H FOFANA