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Le peuple sur la voie de la destruction et du ridicule
Publié le mercredi 23 mai 2012   |  Le Combat


Manifestation
© AP (Photo d`archive)
Manifestation à Bamako contre un accord de sortie de crise


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Attention, Maliens ! Une politique sans auditoire et sans peuple conscient équivaut au ridicule social. Heureusement que « le ridicule ne tue plus ».

Il est temps d’en finir avec le jeu des « ennemis du pays » qui, en fait, ne sont que des « opportunistes ». Si, pour critiquer la conduite politique, le peuple s’en donne à cœur joie avec le verbe haut et fort, il est donc inutile de rappeler que le coupable devient le peuple qui se croit pourtant victime de manipulation et de démagogie.
Père politique, le peuple se ridiculise en dénonçant un fils qui n’est plus ou moins que l’image de sa vision et la forme de sa pensée, est toujours prêt à dénoncer et à critiquer, et s’oppose à toute forme d’autocritique et d’auto-évaluation. Mais il ne rate aucune occasion de monter sur le pavé pour s’engager et soutenir ce fils tant glorifié, mais pour être aussitôt banni.
Peuple difficile et sans scrupule, qui passe sa création pour le créateur de sa souffrance. Ce peuple dont l’égoïsme empêche de voir passer son intérêt après celui de l’autre, ce peuple insensible et incapable de se manifester pour le bien commun, mais pour une idéologie partisane.
Il est facile de renier l’enfant indésirable qu’on avait pourtant jadis béni de tous les noms. Maigre consolation face au grand désespoir de ne pas pouvoir voir au delà du bout de son nez. Caricature sans fin et si proche de mensonge ignoble sur une route tracée par adhésion ou par conspiration. Retourner sa veste en « mangeant le fruit interdit », pris à son propre jeu, il a la critique facile et gratuite. Le choix devant l’intérêt et l’intérêt dans le choix : le peuple s’adonne à tout cela.
D’où ça part et où ça se termine ? La survie n’attend pas le futur : je te suis aujourd’hui et je peux te trahir demain.
En fait, le militant s’assure, un militant de première heure, pour sauter sur un premier choix et de dernière heure pour s’arrêter sur un dernier choix. Le peuple est le choix et le peuple a le choix. Faut-il qu’il fasse le bon choix?

Cheick Oumar Keïta

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