Démarrés ce jeudi 26 mai, les travaux de la 24e assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), ont pris fin ce samedi 28 mai 2016 au CICB. Cette rencontre qui est une occasion pour les parlementaires de l’ensemble des Etats francophones du continent africain de se rencontrer, d’échanger et d’apprendre les uns des autres sur les différentes pratiques parlementaires en cours, a servi de cadre pour débattre longuement sur les voies et moyens pour lutter contre le terrorisme et le radicalisme.
Au cours de cette grande rencontre parlementaire, plusieurs thèmes majeurs ont été débattus, à savoir : les défis et espoirs de la Cop 21 pour l’Afrique, les médias sociaux et le développement démocratique, le terrorisme et la radicalisation. La cérémonie de cette rencontre était présidée par Aubin Minaku Ndjalandjoko, président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, et Président de l’APF, en présence du président de l’Assemblée nationale du Mali, Issaka Sidibé, du premier ministre Modibo Keïta et d’autres personnalités.
Le ton de la cérémonie a été donné par le président du parlement malien, Issaka Sidibé. Après avoir expliqué le contexte dans lequel se tient la conférence, il expliqué que le Mali a vécu une double crise sécuritaire et institutionnelle, dont les séquelles existent toujours. « Malgré les efforts multiformes déployés par l’organisation commune, la situation sécuritaire reste préoccupante dans la sous-région. Elle est marquée par la recrudescence du terrorisme et autres crimes résiduels perpétrés par des groupes armés. Cette situation rappelle plus que jamais l’importance de la solidarité entre nos Etats et l’intérêt des travaux de notre Organisation commune, l’APF », a-t-il laissé entendre.
Le terrorisme, un fléau à éradiquer
Force est de reconnaitre que le terrorisme est devenu un fléau plus que dévastateur et un frein aux efforts de développement de tous les pays du monde, et surtout du continent africain. Le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Tchad, le Cameroun, la Tunisie, la France, la Belgique ont été des cibles majeures de ces criminels au cours de ces derniers mois. Aussi, aucun pays n’est épargné par cette menace qui a porté un coup dur aux différentes économies. Face à ces nombreux défis, le président de l’Assemblée nationale du Mali, Issiaka Sidibé, a soutenu que la réponse doit être collective et globale.
Même son de cloche pour le Président de l’APF, Aubin Minaku Ndjalandjoko qui parlera de la nécessité de conjuguer les efforts, pour barrer la route au terrorisme et au radicalisme. « Face à la recrudescence des attaques terroristes et à la montée du radicalisme, nous devons tous nous donner la main pour éradiquer ces phénomènes », a-t- souhaité.
A l’issue de la rencontre, des recommandations fortes ont été formulées pour afin lutter effacement ces phénomènes.
Agmour