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Station de pompage de Kabala : Le chantier gigantesque est lancé
Publié le lundi 30 mai 2016  |  L’Essor




La station aura une capacité de 300 millions litres par jour et fournira environ 1,2 million de consommateurs, portant le taux d’accès à l’eau potable de la capitale à environ 95% contre 65% actuellement De l’eau potable, il y en aura en grande quantité dans quelques mois pour le District de Bamako et la ville de Kati. C’est la promesse faite par le ministre de l’Energie et de l’Eau Mamadou Frankaly Keita en procédant vendredi après-midi à la pose de la première pierre d’une station de production d’eau potable à Kabala.
Cette grande station produira près de 300 millions de litres d’eau potable chaque jour. Le projet de Kabala est une étape majeure d’un ambitieux programme qui mettra totalement les habitants de la capitale à l’abri de la pénurie d’eau dans quelques années. Il prévoit une amélioration substantielle de la capacité opérationnelle de la SOMAGEP en ravitaillant 1,2 million de consommateurs.
La cérémonie de pose de la première pierre qui s’est déroulée sur le site de la future station, a donné lieu à une fête grandiose. Membres du gouvernement, partenaires techniques et financiers, autorités administratives, politiques et coutumières de Kalabancoro et de Kabala étaient présents. En plus d’une forte mobilisation des habitants riverains de la station qui doit être livrée dans un délai contractuel de 30 mois. Le coût des travaux atteint les 70 milliards de Fcfa. En plus de cette station de traitement de 288 000 m3 par jour, le projet porte sur la réalisation d’une prise d’eau dans le fleuve Niger et d’une conduite de refoulement d’eau traitée.
L’ambassadeur de France au Mali, Gilles Huberson, qui parlait au nom des bailleurs de fonds, ne doute pas de la pertinence d’un projet qui donne de l’eau potable à des êtres humains. L’eau étant source de vie, le diplomate a assuré que les efforts financiers des bailleurs ne feront pas défaut. Il a insisté sur le respect des délais contractuels et la qualité des infrastructures.
Le ministre de l’Energie et de l’Eau considère que cette station de production marque un tournant important, voire une révolution dans le domaine de l’accès à l’eau potable. La station de Djokoroni Para, construite en 1956, a montré ses limites pour approvisionner une population de plus de 2 millions d’âmes.
« Les travaux une fois terminés, permettront à une population additionnelle de 1,2 million d’habitants de la capitale et environs d’avoir accès à l’eau potable, boostant ainsi le taux d’accès à l’eau potable de la capitale à environ 95% contre 65% actuellement », a précisé le ministre Keita avant de procéder à la pose de la première pierre du gigantesque chantier.
Pour mobiliser les ressources financières nécessaires à la réalisation de toutes les composantes du projet, le gouvernement a eu besoin du concours de 7 bailleurs de fonds : l’Agence française de développement (AFD), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque islamique de développement (BID), la Banque mondiale, l’Union européenne et la Coopération italienne.
A. M. CISSE
Source: Essor
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