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A Alger, la CMA appelle à accélérer la mise en place d’une "autorité de transition" dans le nord du Mali
Publié le mardi 31 mai 2016  |  AFP
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© AFP par AHMED OUOBA
Le président du Burkina Faso reçoit des rébelles touareg maliens du MNLA prêts.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a reçu jeudi à Ouagadougou la rébellion touareg malienne du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).




Alger, La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg) et la coalition de groupes armés progouvernementaux maliens baptisée "la Plateforme" ont appelé lundi à Alger à "accélérer la mise en place d’une autorité de transition" dans le nord du Mali.

Le représentant de la CMA, Mohamed Maouloud Ould Ramadane, cité par l’agence officielle APS, a souligné "la nécessité d’accélérer la mise en place d’une autorité de transition", qui constitue l’un des points de l’accord de paix et de réconciliation signé en 2015 par le camp gouvernemental et les ex-rébellion du nord du Mali pour mettre fin au conflit dans ce pays.

L’objectif de la rencontre à Alger, à laquelle a assisté le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, était de "débattre des principales causes entravant l’application des points essentiels de l’accord de paix et de réconciliation", selon Mohamed Maouloud Ould Ramadane.

Le représentant de la CMA a appelé "la communauté internationale et la médiation internationale conduite par l’Algérie à consentir davantage d’efforts pour sauver l’accord", déplorant "qu’aucun des points inclus dans cet accord n’ait été appliqué", un an environ après sa signature.

Un Comité de suivi de l’accord de paix et de réconciliation, dirigé par l’Algérie, avait été mis en place en juin 2015 afin de superviser la mise en application de l’accord de paix.

En mars à Bamako, à l’issue de la 7e session de ce Comité de suivi, les signataires de l’accord avaient fait état d’"avancées significatives" concernant la mise en place d’administrations transitoires dans le nord du Mali, qui devaient en principe être instituées dans les trois mois suivant la signature de l’accord.

Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à une rébellion à dominante touareg, qui était d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

Les jihadistes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale toujours en cours.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères malgré la signature de l’accord de paix et de réconciliation, qui était censé isoler définitivement les jihadistes.
amb/bpe
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