Seule une victoire en finale (2-1) pouvait rassasier l’ogre qu’est la sélection anglaise, telle que la présentait Patrick Gonfalone. Dominateurs tout au long de la phase de poule, les Anglais ont confirmé leur statut pour leur dernière sortie, face au tenant du titre. Après un premier avertissement sans frais signé Redmond, Baker ouvre le score au bout dès la 8è minute.
Le co-meilleur buteur de la compétition reprend à l’entrée de la surface une magnifique ouverture de Ward-Prowse et lobe de la tête le portier français. Menés au score, les Bleuets vendent chèrement leur peau et tentent par tous les moyens de revenir : une frappe de loin de Kemen (15è min), une autre de Pereira De Sa (36è min), un centre fuyant de Niakhate (22è min), une reprise de volée de Bamba dans la surface (26è min)…
En vain. Sous la pluie, invitée surprise de cette finale, les Young Three Lions maîtrisent les débats et font preuve de plus d’aisance balle au pied. A tel point que Loftus-Cheek double la marque et met les siens à l’abri d’un ballon piqué à quelques minutes de la pause. En deuxième période, la domination anglaise laisse place à une ribambelle de phases offensives pour les Bleuets.
Mais ni Aprino d’une frappe aux abords de la surface (53è min), ni ses coéquipiers ne parviennent à tromper le gardien de Sunderland. Avec leur avantage au score, l’arrière-garde de l’Angleterre n’a plus qu’à contenir les attaques françaises. Ils le feront pendant 38 minutes, jusqu’à la réduction du score de Diallo sur corner. Mais ce but ne sera pas suffisant. L’Angleterre triomphe pour la cinquième fois dans la compétition, une première depuis 1994.
Les Aigles Espoirs qui participaient également au tournoi ont été éliminés au premier tour, mais l’équipe a terminé sur une note positive en dominant largement la Bulgarie 3-1 lors de son dernier match. La sélection nationale était coachée par l’ancien défenseur des Aigles, Fousseïny Diawara et majoritairement composée de Franco-Maliens.