“Le Mali, ce n’est pas nous, ce n’est pas non plus ceux qui viennent de prendre le pouvoir. Le Mali, c’est vous !” [NDLR : s’adressant à la jeunesse]
Général Moussa Traoré, Président de la République : 1979
« Ce qui m’a énervé et vexé, c’est quand, Karim Dembélé est venu me présenter dans une mallette 24 millions que j’ai refusés, mais que ma femme prendra à mon insu ».
Oumar Mariko, Secrétaire général SADI (1998)
« J’entends des gens dire, si Moussa Traoré avait, c’est-à-dire, accepté l’ouverture démocratique, le 26 Mars n’aurait pas eu lieu. Une chose est sûre : ceux qui le disent, n’ont pas compris qui soutenait le mouvement estudiantin ».
Me Mountaga Tall (CNID, 1996)
« Nous œuvrons pour la réconciliation nationale. Nous ne jouerons pas à l’exclusion. Cependant, nous l’avons toujours dit : nous ne serons jamais les alliés de ceux qui ont les mains souillées de sang ou qui ont pillé les biens du pays ».
Feu Me Demba Diallo (CNDP, 1997)
« Nous avons affronté Moussa Traoré et ses armes, ce n’est pas devant une poignée de personnes que nous allons nous incliner ».
Adam Thiam, chroniqueur journal Le Républicain 1999
« Que le MPR mesure seulement l’offre de liberté dont il profite aujourd’hui par rapport à un passé pas si lointain où, il n’y avait pas d’alternative au caporalisme. Que beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Et que, quelle que grande que soit la distance jusqu’au Paradis, la descente aux Enfers du pays est bien finie ».
Djiguiba Kéïta dit PPR, PARENA (2001)
« Le Mali nouveau, ce n’est pas le MPR qui peut le bâtir, c’est nous, c’est-à-dire les autres, ceux qui ont combattu le système dont le MPR se réclame ».
Alpha Oumar Konaré, Président de la République (Mars 1996)
“La grosse erreur a été de faire croire que la démocratie peut tout régler comme par un coup de baguette magique. Une démocratie se bâtit lentement avec des hommes et des femmes qui y adhèrent et auxquels, il faut donner toutes les explications qui s’imposent.”
Ibrahima N’Diaye dit Iba, Maire du District : 2001
« Hier comme aujourd’hui, et sans doute demain, il n’y a pas eu de millionnaires, milliardaires ; il n’y en a pas ; il n’y aura pas parmi nous, sur le dos du peuple, en tout cas aussi longtemps que Bamako, les capitales régionales, le pays profond regorgeront de mendiants, d’injustement appauvris et misérabilisés qui tendront la main aux passants, toute honte bue ».
Professeur Yoro Diakité (2002)
« Les objectifs essentiels immédiats du 26 mars étaient l’instauration du multipartisme intégral et de la liberté pour les gouvernés de choisir leurs gouvernants. Ceux-ci ont été atteints. Mais, l’espoir populaire attendait un mieux vivre et surtout devenir maître de sa propre histoire. De cela, nous en sommes loin ».
Rassemblés par
Boubacar Sankaré