Le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Mahamane Baby, a clos, le samedi après-midi, les travaux de la 3ème édition des Assises régionales des associations de la jeunesse économique de l’Afrique de l’Ouest, dont la cérémonie d’ouverture était placée, la veille vendredi, sous le haut parrainage d’Ibrahim Boubacar Kéïta, président de la République.
Ce dernier a profité de cette tribune, triée sur le volet juvénile, pour rappeler les fondamentaux étatiques devant permettre au Mali «d’être contemporain de son siècle». Car, a-t-il soutenu, «notre Histoire ne nous commande pas de raser le mur». «Le Mali vient de loin et le Mali ira loin, quelles qu’en soient les embûches», a martelé le chef de l’Etat, qui a justement invité les jeunes à ne pas nourrir de complexe vis-à-vis de qui que ce soit et d’avoir confiance en eux-mêmes et en leurs capacités à progresser et à faire bouger les lignes dans la bonne direction.
«C’est le cap que nous nous sommes fixé et nous y arriverons pour vous, avec les mêmes droits et les mêmes possibilités», a soutenu avec force Ibrahim Boubacar Kéïta, insistant sur le fait que «nous n’avons que faire de la diversion», en référence à la sortie diplomatique accusant le Mali, en termes presque voilés, de «faire trop d’enfants» ou de «ne pas faire assez» face aux nombreux défis qui se posent à lui. «Mettez-vous debout», a-t-il prodigué en guise de conseil aux jeunes.
C’est d’ailleurs la dédicace de cette association dont la dimension supranationale et la vocation sous-régionale prouvent à suffisance l’ouverture d’esprit et la propension des jeunes à partager leurs expériences et à mutualiser les forces, les ressources, les compétences, les savoirs et savoir-faire...
Le thème central de ces assises, à savoir, «La jeunesse, fer de lance de l’intégration politique et socio-économique de l’Afrique de l’Ouest», en est la parfaite illustration. Les sous-thèmes, qui en constituaient les principaux ingrédients, n’étaient pas moins pertinents au regard des échanges et débats suscités par les exposés auxquels les jeunes et même les moins jeunes ont eu droit, deux jours durant.
À l’issue de ces travaux, a été mise en place la Fédération des associations de jeunes économistes de l’Afrique de l’Ouest (FAJEAO), dont la volonté est de donner justement corps et âme à la Cédéao des peuples et des communautés, surtout dans son acception «Intégration politique et socio-économique».
Le président de l’Association nationale des jeunes économistes du Mali (ANJEM), Hamadoun Dicko, qui a été porté à la tête de cette nouvelle structure supranationale pour un mandat de 3 ans renouvelable, n’a pas manqué de remercier vivement les uns et les autres pour la confiance placée en sa modeste personne. En plus d’être honoré pour abriter le siège de ladite Fédération, le Mali accueille le Secrétariat général qui sera élargi en fonction des possibilités de la Fédération.
Quant aux principales conclusions qui ont sanctionné ces travaux, elles seront traduites en Plan d’actions que le ministre Baby s’est engagé à transformer en réalité pour le bénéfice des populations de notre sous-région, avec le soutien et l’accompagnement des plus hautes autorités du pays. Le ministre Baby en a profité, avant de clore les travaux, pour remercier, avec une profonde gratitude, tous les partenaires qui ont accompagné et soutenu l’organisation de ces assises dont le succès est assurément le leur, notamment la Banque mondiale, la Fondation Ebert Stiftung au Mali, la Cédéao, l’Union européenne, l’Afd.
Il a particulièrement rendu hommage au tout nouveau président, Hamadoun Dicko, pour son leadership et son dynamisme qui ont permis la création et l’animation à hauteur de souhait de cette association qui s’affirme de plus en plus comme l’une des pièces maîtresses des actions de la Société civile de la Cédéao.
Quant au représentant de la Cédéao, Cheaka Abdou Touré, il a également pris des engagements au nom de son organisation, après avoir invité les jeunes à se signaler Es qualité à la Commission de la Cédéao.
Source : CCOM/MEFPJCC
Source: Le Reporter