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Division au sein de l’AEEM: Les deux camps enterrent la hache de guerre
Publié le jeudi 2 juin 2016  |  Le Républicain
Enseignement
© aBamako.com par A S
Enseignement supérieur : marche organisée par L’AEEM
Bamako, le 15 juillet 2013. L’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) a organisé une marche pacifique de la FAST à la Primature pour remettre au chef du Gouvernement une pétition dans laquelle elle demande la reprise immédiate des cours par les grévistes du Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP).




La division visible et palpable qui minait l’Association des élèves et étudiants du Mali depuis 10 avril dernier suite à son congrès, n’est plus qu’un mauvais souvenir. Les deux chefs autoproclamés, à savoir le secrétaire général sortant, Ibrahim Traoré dit «Jack Beaur» et Abdoul Salam Togola dit «Willy», ont enterré la hache de guerre en décidant d’avoir un seul bureau de coordination représentants les élèves et étudiants du Mali. L’acte a été matérialisé le 31 mai 2016 par les deux hommes devant les Ministres en charge de l’éducation (Me Moutaga Tall, chargé de l’enseignement supérieur, et Kénékouo dit Barthélémy Togo, en charge de l’éducation nationale) et les partenaires sociaux de l’école.

Il ressort de l’accord lu par le porte-parole du bureau de coordination, Karim Traoré, qu’Ibrahim Traoré renonce au poste de secrétaire général du bureau de coordination de l’Aeem au profit d’Abdoul Salam Togola qui devient de ce fait secrétaire général du bureau de coordination de l’Aeem ; que les comités Aeem consensuels seront mis en place ; que le bureau de coordination et les comités feront l’objet d’une gestion équitable ; que les deux parties s’engagent à maintenir un climat de paix et de dialogue dans l’espace scolaire et universitaire ; que les deux parties s’engagent en cas de nécessité à faire recours prioritairement aux organes de concertation et de suivi mis en place à cet effet.

Les ministres en charge de l’éducation n’ont pas manqué de se réjouir de l’accord signé. «Nous voulons une école apaisée, nous voulons une école performante, nous voulons que nos produits soient parmi les meilleurs. Et la condition sine qua non pour y arriver, est l’apaisement de l’espace scolaire et universitaire. Et ce que nous faisons aujourd’hui, constitue un jalon et un maillon extrêmement important», a déclaré Me Mountaga Tall.

Et Barthélémy Togo d’ajouter : «Il faut être très vigilant pour faire en sorte que l’école reste à l’école et que les enfants maliens puissent vraiment apprendre dans la paix et dans la quiétude». Les partenaires sociaux ne sont pas restés en marge. Le président de la Fenapem, El Hadji Sékou Soumano a dit «nous n’avons maintenant qu’n seul bureau Aeem. La mise en œuvre, nous souhaitons qu’elle se fasse dans le calme et dans la sagesse. Ils ont compris qu’il faut l’intérêt supérieur de l’école malienne au dessus de leurs propres intérêts». Et Oumar ArBoncana Maiga, secrétaire général de l’AM-UNEEM, de dire, «nous pensons qu’à partir de cet instant, les élèves s’attèleront à leurs études, que les enseignants les accompagneront. Parce que ce qui urge, ce qui importe, c’est la formation, la bonne formation». L’accord est le couronnement de plusieurs jours de négociation.

Hadama B. Fofana
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