Le 18 mai, cinq casques bleus tchadiens ont été tués dans une embuscade près d’Aguelhok. A peine dix jours plus tard, le 29 mai, cinq autres casques bleus, des Togolais cette fois, périssent dans une autre embuscade près de Sévaré.
C’est la première fois que des membres de la mission onusienne sont tués dans le Centre du pays, zone d’action traditionnelle du Front de libération du Macina (FLM), un groupe jihadiste allié à Ançar Eddine.
Du côté des forces maliennes, cinq soldats maliens ont été tués et quatre blessés vendredi 27 mai par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule. Et ce mardi, ce sont 4 personnes qui sont tuées dans les attaques en pleine ville de Gao.
Avec la recrudescence des attentats, les populations maliennes s’interrogent sur l’efficacité des forces internationales présentes au Mali avec la mission de le stabiliser et de l’aider à réinstaurer la paix.
Leurs doutes sont d’autant plus justifiés qu’en plus de l’infiltration par les terroristes, beaucoup de camps abritant les troupes étrangères ne sont pas suffisamment protégés. C’est cette attitude attentiste qu’il faut corriger avec plus d’agressivité sur le terrain.
DAK