Après le contrôle de la ville de Gao par les forces maliennes, alors que les jihadistes avaient été défaits, des foules se sont attaquées aux biens de certains Touaregs et Arabes accusés d'avoir sympathisé avec les groupes islamistes. Mais depuis quelques jours à Gao, des voix s'élèvent de plus en plus pour qu'on évite les amalgames.
Gao, ville libérée, mais également triste. Triste, sans les communautés arabes, ou les communautés touarègues qui, en temps normal, cohabitaient pacifiquement avec les populations sédentaires.