Aujourd’hui, toutes les preuves sont patentes pour dégager les raisons de prise d’arme par les miliciens et les rebelles. Les deux qui se regardaient en chien de faïence se sont réunis contre l’Etat pour les raisons de mise en place des autorités intérimaires dans le nord du Mali et le cantonnement. Plateforme et CMA veulent d’abord la mise en place des autorités intérimaires avant le cantonnement. Avis contraire côté Etat malien qui estime que sans cantonnement rien ne pourrait positivement être appliqué au nom de l’accord de paix d’Alger.
Le comportement de ces deux groupes est prévisible depuis l’entrée sans accroche de la plateforme à Kidal suivie du communiqué conjoint et des rencontres à plusieurs fois à ANEFIS entre eux sans la participation de l’Etat, la médiation et la MINUSMA.
Malgré l’acte en ce temps, l’Etat et ses alliés (médiation etc.) n’ont jamais pris de dispositions pour éviter ce blocage qui aujourd’hui a contraint l’Algérie d’appeler les parties.
Plateforme et CMA accusent l’Etat malien d’être responsable de la situation mais la médiation (Algérie) n’a pas caché son mécontentement contre et l’Etat et les groupes armés. Car les faits qui retardent la mise en œuvre de l’accord risqueront de tout remettre en cause si des dispositions ne sont pas prises à temps. La situation confuse en cette partie du nord, les terroristes et narcotrafiquants en profitent et sont en train de multiplier leurs actes funèbres.
BY