Le CORAF (le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles), à travers le Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO) appuyé par la Banque mondiale et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a mis en place un Fonds compétitif régional. Ce fonds vise à mobiliser les forces, l’expertise et les ressources acquises pour mener des activités de recherche et de développement afin d’accélérer la diffusion et l’adoption des techniques agricoles dans les Etats de l’Afrique de l’Ouest.
La structure participe de la mise en oeuvre du pilier IV du Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA). En octobre 2011, le CORAF avait lancé un appel à propositions sur le thème : « Dissémination et adoption des technologies agricoles à travers les Etats d’Afrique de l’Ouest (DATAO) » dans le cadre du Fonds compétitif régional. La proposition intitulée « identification d’options politiques et stratégiques pour une meilleure adoption des résultats de la recherche par les exploitations agricoles familiales en Afrique de l’Ouest (AgriFamAO) » a été acceptée pour un financement sous réserve de la prise en compte effective des commentaires et recommandations des évaluateurs.
L’Institut de recherche et de promotion des alternatives de développement (IRPAD) à Hamdallaye ACI 2000 a abrité samedi et dimanche derniers un atelier de restitution et de partage des options politiques efficaces de diffusion des technologies appliquées au riz d’une étude du projet régional « Agrifam ». L’ouverture des travaux était présidée par le coordinateur intérimaire de l’IRPAD/Afrique et chercheur principal de « Agrifam », Bréhima Mamadou Koné. L’étude du projet consiste à identifier les options politiques et stratégiques efficaces pour une meilleure utilisation des technologies et des résultats de recherche par les exploitations agricoles familiales.
L’identification, l’analyse de ces options politiques efficaces de diffusion des technologies innovantes au sein des exploitations agricoles familiales, des méthodes alternatives aux méthodes de suivi de l’accompagnement des exploitations agricoles familiales, des options efficaces pour faciliter l’accès des exploitations agricoles familiales aux résultats de recherche sont les résultats attendus de l’étude. Organisé par l’Institut de recherche et de promotion des alternatives de développement, l’atelier de restitution de cette étude a donc entrepris de partager les résultats de l’étude des options politiques efficaces de diffusion des technologies appliquées au riz.
La rencontre regroupe 20 participants composés d’acteurs de la plateforme multiacteurs d’innovation et de l’équipe du projet « Agrifam », les structures partenaires et la presse. Quant au projet « Agrifam » sur lequel l’atelier porte, il signifie l’identification des options politiques et stratégiques pour une meilleure diffusion des résultats des recherches au sein des exploitations agricoles familiales. Il a démarré en septembre 2013 pour prendre fin en septembre prochain. Six pays sont membres de « Agrifam » : Burkina-Faso, Bénin, Mali, Niger, Sénégal et Togo.
L’Office du Niger est la zone d’intervention du projet. La Coordination nationale des organisations professionnelles paysannes (CNOP), la Plateforme nationale des producteurs du riz et la Plateforme d’intervention multiacteurs sont les partenaires du Projet « Agrifam ».
S. Y. WAGUE