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© aBamako.com par mouhamar
Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Moussa Mara et le PM entrant, Modibo Keita Bamako, le 09 janvier 2015. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Moussa Mara et le Premier ministre entrant, Modibo Keita a eu lieu ce vendredi à la Primature. |
BAMAKO, 3 juin (XINHUA) -- L’attaque terroriste du camp de la MINUSMA à Gao, nord du Mali, le 31 mai, qui a fait quatre morts dont un casque bleu chinois, ne visait pas le contingent chinois, mais plutôt les Nations unies, a estimé l’ancien Premier ministre malien Moussa Mata dans une interview à Xinhua.
"Je ne pense pas que le contingent chinois ait été spécifiquement visé, mais plutôt les Nations unies, la communauté internationale et le camp de la paix", a-t-il affirmé.
Il a expliqué la recrudescence des attaques, après une accalmie, par le fait que "les forces du mal, ceux qui n’ont pas d’intérêt à la paix et la stabilité du Mali, poursuivent simplement leurs actions destructrices du processus de réconciliation nationale. Ni plus ni moins. Elles ont avec elles des moyens importants et bénéficient des flous qui existent dans les attitudes de certains acteurs du processus".
Pour lui, les lenteurs du désarmement et surtout les problèmes de coordination entre les différentes forces (Forces armées maliennes, ex-groupes armés, Minusma, opération française Barkhane) "ouvrent des possibilités pour les fauteurs de trouble".
Moussa Mara s’est prononcé en outre pour "une riposte rigoureuse, déterminée, durable et adaptée" contre les terroristes "qui utilisent toutes les failles qu’ ils trouveront dans le dispositif de défense des forces amies et emploieront toute stratégie pour arriver à leur fin".
Il a souligné à cet égard que "la posture défensive n’est plus de mise et la seule posture guerrière non plus ne sera pas seule efficace".
"Il faut intégrer le renseignement, collaborer avec les populations, associer les leaders et organisations religieuses, allier le savoir-faire technologique et les possibilités socio-culturelles fournies par nos communauté et notre organisation sociale. C’est à une lutte de long terme que nous devons nous préparer sous l’égide des autorités maliennes", a conclu l’ancien Premier ministre malien. Fin
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