Processus de paix fragilisé dans le nord du Mali avec la recrudescence des attaques contre les troupes onusiennes. Le représentant du secrétaire général des Nations unies au Mali, Mahamat Saleh Annadif, tire sur la sonnette d’alarme.
« C’est le retard que connaît la mise en œuvre de l’accord de paix qui est une des causes fondamentales de cette recrudescence de l’insécurité ». Le ton est donné, devant la presse, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali, Mahamat Saleh Annadif, va plus loin et exprime le fond de sa pensée : « L’accord de paix n’avance pas, j’ai bien peur qu’on puisse en arriver à un blocage ».
Mais qui est donc responsable de la lenteur dans l’application de l’accord ? « Ni le gouvernement n’est content, moins encore les mouvements. Ils se jettent la responsabilité. Mais aujourd’hui, on n’est plus au moment où il faut se jeter les responsabilités », estime Mahamat Saleh Annadif.
Autre sujet abordé face à la presse, le dispositif militaire de la Mission de l’ONU, la Minusma, et son mandat face aux terroristes. Sur ce point, le représentant spécial du secrétaire
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