En Algérie, les fuites des sujets du baccalauréat sur les réseaux sociaux suscitent colère et indignation. Trente et une personnes, soupçonnées d'être derrière ces fraudes, ont été interpellées par la police. Face aux nombreux appels à l'invalidation des examens, le gouvernement reste ferme.
En Algérie, les fuites des sujets des examens du Baccalauréat, qui ont eu lieu du 30 mai au 2 juin, ont pris une dimension politique. Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé, jeudi 2 juin, que 31 personnes soupçonnées d’avoir publié certains sujets sur les réseaux sociaux la veille des examens ont été retrouvés par la police et qu’une femme a été placée sous contrôle judiciaire. Détectées grâce à leurs adresses IP, les suspects doivent se soumettre à l’enquête qui tentera de vérifier leur implication dans la fraude massive que le pays a connu lors de ces examens.
Certains sujets, notamment ceux des sciences naturelles, d’histoire-géographie, de langue française et de sciences islamiques, ont été diffusés sur Facebook bien avant la distribution officielle des copies dans les salles d’examen, rapporte la presse algérienne, jetant le discrédit sur des examens que la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Bengharbit, voulait pourtant crédibles et équitables entre tous les candidats.
C’est la pagaille !
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