Deux propos, deux preuves indéniables pour soutenir la thèse de leur responsabilité dans la situation poreuse au Mali. Elles, c’est bien la France et l’ONU. Nous nous rappelons bien que ce sont ces deux grandes puissances qui ont stoppé l’avancée des forces du mal vers le Sud du Mali en les repoussant jusqu’aux portes de Kidal. Un cercle d’où provient tout le malaise que nous vivons de nos jours. La France et l’ONU pouvaient bien exterminer ces hommes. Elles ont fait un choix en considérant certains comme fils du terroir, et d’autres comme force extérieure soutenant le mal. Cette faveur faite aux hommes de la Coordination des mouvements de l’Azawad est devenue une source d’inquiétude. Elle s’érige contre tout et veut imposer son dessein à toute une nation. En cet instant, le Nord continue d’enregistrer des morts des rangs de l’armée malienne et aussi des forces étrangères de la MINUSMA.
Consterné par cette situation, le patron de l’ONU a exprimé, au Conseil de Sécurité, sa volonté d’augmenter le nombre de casques bleus au Mali tout en soulignant aussi des causes donnant force à l’ennemi. Notamment le manque d’engins volant et autres, nécessaires pour mener à bien une telle mission. Pourquoi pareil propos en ce moment. L’ONU est au courant du problème malien et a toujours souligné son aspect complexe depuis le début de l’opération. Pourquoi n’a-t-elle pas prise des dispositions idoines depuis ce moment afin de mener à bien la mission ? Une question de moyens ? Une négligence pour d’autres fins ?
Le fait de penser à la révision du mandat est une bonne chose mais vouloir la faire pour simplement augmenter le nombre de casques bleus est une analyse erronée de la situation du nord du Mali. La force onusienne doit être aussi autorisée à combattre au lieu de rester dans la position d’interposition. Car aujourd’hui CMA, Plateforme, Terroristes, Djihadistes, Narcotrafiquant etc. Même pipe, Même Tabac. Qu’elle ait la latitude de frapper au moindre doute. Sans ça, malgré la taille des moyens, le mal sera invincible.
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