Le Mali a fait de l’Algérie, pays avec lequel il partage une longue frontière, un allié stratégique dans la lutte contre le terrorisme. Bamako l’a encore réaffirmé lors de la récente session du douxième comité frontalier algéro-malien qui s’est récemment achevé à Bamako.
Pour Idrissa Maïga, le ministre malien de l’Administration territoriale « il existe une forte volonté politique de renforcer la coopération avec le pays frère et ami qu’est l’Algérie pour instaurer la stabilité et, partant, relancer le développement économique dans la région tout entière ».
Les actes terroristes, l’immigration clandestine, le trafic de drogue, la traite des êtres humains et la contrebande « constituent des menaces visant à porter atteinte à la sécurité des frontières, à entraver le déplacement des personnes et des biens et à paralyser l‘économie de la région », a fait remarquer le ministre algérien de l’Intérieur et des Collectivités, Nouredine Bedoui.
Au delà des réponses sécuritaires, les deux pays sont tombés d’accord sur la nécessité de lutter contre la pauvreté et le sous-développement, notamment dans les régions frontalières communes qui constituent de véritables terreaux pour les terroristes.
La partie algérienne a suggéré « la création des petites et moyennes entreprises en matière d’artisanat et le lancement des programmes d‘échanges culturels et sportifs entre les populations des régions frontalières des deux pays » pour combattre le mal à la racine.