Le marketing de réseau s’impose dans le commerce en ligne. Dans cette activité génératrice de revenus, Q-Net fait tache d’huile au Mali.
Mohamed Lamine Berthé évolue dans le secteur de la vente des produits Q-Net depuis quatre ans. « J’achète les produits Q-Net et je les conseille à mes proches. En fonction de la vente, l’entreprise m’offre une commission », témoigne-t-il.
Le commerce en ligne bat son plein au Mali. Ici, le leader reste la marque Q-Net. En moins d’une décennie dans notre pays, il a déjà fait beaucoup d’heureux parmi lesquels le représentant indépendant Mohamed Lamine Berthé.
Dans ce secteur très ouvert, il y a, explique-t-il, deux types de clients : ceux qui achètent le produit parce qu’ils sont bons et les autres qui les achètent en raison des opportunités qu’ils offrent. C’est pourquoi, précise M. Berthé, c’est d’abord une activité légale reconnue par les autorités nationales notamment la direction nationale du commerce et de la concurrence (DNCC).
« Nous avons créé un cadre de collaboration avec la DNCC. La direction nationale du commerce et de la concurrence travaille d’ailleurs sur un projet de loi sur le commerce en ligne », informe-t-il.
Malheureusement, martèle notre interlocuteur, l’activité souffre d’une mauvaise interprétation. « Généralement, le prestataire Q-Net présente les produits à la clientèle qui une fois séduite fait sa commande et intègre l’activité », souligne M. Berthé.
Au Mali, selon les statistiques, 12 000 à 15 000 personnes interviennent dans la vente de produits Q-Net, ce qui constitue une bouffée d’oxygène dans une situation de crise d’emplois.
Drissa Tiéné