L’ancien président du Conseil économique, social et culturel du Mali, Jeanmille Bittar, qui était très actif dans son soutien à Soumaïla Cissé, n’est plus visible aux côtés des opposants. Dès la fin de la campagne présidentielle, le candidat et président du parti UMAM a demandé aux opposants de ne pas utiliser ses images dans les spots publicitaires de leurs différentes activités. Après, l’opérateur économique a vite pris ses distances avec les opposants. Petit à petit, il a mis en berne ses activités politiques pour se consacrer à son business.
Dans cette nouvelle dynamique d’éloignement de l’opposition, Bittar courtise le pouvoir. Il y a certaines activités qui illustrent cela : sa participation au grand meeting sur le retour d’ATT au pays. Le Sankemon qu’il redécouvre en compagnie des ministres. Sans oublier sa présence remarquée dans les activités du monde des affaires quand elles sont présidées par des ministres, occasion de les voir et échanger avec eux.
Jeanmille Bittar était ici le président du Conseil économique, social et culturel du Mali, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali. Il évoluait dans le transport, l’industrie et le commerce. Aujourd’hui, il se prépare à rebondir car de nouveaux cars sont attendus. Mais, selon nos sources, rien de tout cela ne peut se faire sans l’aval des autorités. En tout cas, quand il est dans quelque chose, il ne le cache à personne. Pour votre gouverne, Bittar n’est pas un opposant.
Sangho aussi !!!!!
Chargé de mission et chargé de communication au ministère de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, un cabinet ministériel masculin à 100% malgré l’existence d’une nouvelle loi, incluant le genre. Notre confrère, qui s’occupe des journalistes et autres communicateurs, est en train de faire main basse sur les pauvres frais de carburant des journalistes. Ce département, depuis l’arrivée du colonel Salif Traoré, a décidé de donner la parole aux directeurs généraux, chefs d’état-major et autres responsables de structures relevant dudit ministère.
Pour ce faire, des conférences de presse sont organisées. Pour permettre aux intervenants de donner des explications sur comment fonctionnement leurs services ; établir un lien avec la presse. À chaque format de cet échange, le département de la Sécurité intérieure donne un forfait de 15000 Fcfa comme frais de carburant des journalistes invités. Mais, depuis un certain, le chargé de communication a décidé autrement. Après les premières conférences, où il avait donné 15.000 Fcfa par personne, il ne donnera que 5000 Fcfa pour celles qui ont suivi.
Pis, depuis la conférence de presse du chef d’état-major de la garde nationale, Sangho ne donne plus d’argent, alors qu’à chaque conférence il a un budget de 15.000 Fcfa par journaliste. Certains confrères ont même été renvoyés vers les conférenciers pour avoir les frais de carburant. Aujourd’hui, les journalistes commencent à bouder les activités dudit ministère. Monsieur le ministre Salif Traoré, votre chargé de communication «bouffe» la presse. C’est vrai, l’habitude est une seconde nature.
Fière d’être Malienne
Tandou Tombouctou Guindo est une grande dame malienne ; elle partage ses passions, son amour pour son pays, le Mali, avec tout le monde. Pour elle, l'espoir ne consiste pas à nier l'existence des difficultés, mais à savoir qu'elles ne dureront pas toujours, et que les blessures inhérentes à toute existence finissent par se cicatriser. L'espoir réside dans la confiance en la capacité de chaque être humain de trouver sa place au soleil. Il faut avoir foi en demain.
Aussi sûrement que le jour revient en force après la nuit, que le soleil resplendit de plus bel après la pluie, et que le printemps balaie toujours l'hiver, la joie de vivre en ce monde reprend tôt ou tard ses droits sur la douleur qui nous afflige parfois. «Je suis une femme fière de mes origines. Et de cette Terre du Mali si hospitalière, si exceptionnelle, à l'est du fleuve Niger, en pays Dogon, fièrement dressée la falaise de Bandiagara avec ses traditions sociales encore vivantes.
À l’orée du Sahara et à quelques encablures du fleuve Niger, Tombouctou la cité mystérieuse, la perle du désert, Athènes de l'Afrique, Rome soudanaise. Ville spirituelle, culturelle, commerciale. Ma démarche fière affirme mon esprit libre. Je suis incontestablement de toutes les cultures. Je suis une femme Noire du Mali. Et je suis fière…».
Source: Le Reporter