Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, s’est encore attaqué à l’opposition, dès son retour d’un voyage. En effet, de retour de Dakar où il a suivi les sommets de la CEDEAO et de l’UEMOA, il a critiqué ceux qui disent que le retard dans la mise en œuvre de l’accord incombe au gouvernement. Il a laissé entendre que l’acte posé devant la cour constitutionnelle pour annuler la loi sur les autorités intérimaires a entraîné du retard. C’est dire que le président IBK met sur le dos de l’opposition le retard pris par la mise en œuvre de l’accord. Dans une démocratie républicaine, il est difficile d’imposer un langage uniforme à tous les acteurs politiques, même s’il faut le justifier par la crise sécuritaire au Mali. Ce sont des choix de régimes politiques non autoritaires.
B.D.