PARIS - L'UNESCO s'engage à restaurer le patrimoine culturel du Nord-Mali, selon un communiqué rendu public dimanche par l'agence onusienne, au lendemain du déplacement que la directrice générale Irina Bokova a effectuée au Mali aux côtés du président français François Hollande.
Au cours de ce voyage, Mme Bokova a visité les sites du patrimoine mondial de Tombouctou et le centre de recherche Ahmed Baba où étaient conservés près de 40.000 manuscrits, indique le communiqué.
Pour Mme Bokova, "les trésors de Tombouctou sont une immense source de fierté au Mali" et "restaurer cet important patrimoine culturel donnera au peuple malien la force et la confiance nécessaires opur reconstruire l'unité natoinale".
Elle a annoncé que des experts seraient envoyés et travailleraient aux côtés du gouvernement malien pour évaluer les dégâts causés au patrimoine et préparer un plan pour sa restauration.
Mme Bokova a promis que l'UNESCON mobilise l'expertise et les ressources nécessaires pour s'assurer que cette restauration soiteffecutée de manière efficace et durable. La numérisation des manuscrits de Tombouctou et la création d'une bibliothèque virtuelle sont au coeur de ce projet.
Les trois grandes mosquées de Tombouctou, Djingareyber, Sankoré et Sidi Yahi, ainsi que les 16 mausolées ont été inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1988.
En 2004, le tombeau des Askia de la ville de Gao a été inscrit à son tour.
Suite à la destruction de 11 des mausolées et des portes de Sidi Yahi en juillet 2012, les deux sites ont été inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril de l'UNESCO.
A Tombouctou, environ 300.000 manuscrits sont conservés dans des collections privées et publiques et beaucoup d'entre eux datent du 13ème au 16ème siècles.
