Au Mali, l’insécurité gagne du terrain. La situation devient intenable pour les populations qui se remettent aux deux cerveaux de la Défense et de la Sécurité que sont les ministres, Tiéman Hubert Coulibaly et le colonel-major Salif Traoré.
Les malfrats frappent sans ménagement. Tout ressemble à une forte machine déployée par ces hors-la-loi. Le Mali, pratiquement menacé, a le devoir d’opposer une résistance de souveraineté. La défense et la sécurité devront aider à calmer ce bruit causé par les terroristes et ces hommes mal inspirés. Les exemples, ces derniers temps, foisonnent. Et le nombre des victimes provoque l’effroi.
Le geste est osé, le ministre de la Sécurité, le colonel major Salif Traoré, et celui de la Défense, Tiéman Hubert Coulibaly, doivent sauver le Mali de la pression de ces chenapans. La question est d’enjeu national. La Police, la Gendarmerie et même l’Armée sont plus que jamais sollicitées. Il est déjà heureux de noter une série de mesures dans ce sens, mais il faudra aller très vite. Les patrouilles et contrôles systématiques doivent reprendre de plus belle afin de décourager à jamais les prochains aspirants au désordre.
La grande artillerie doit être déployée pour tuer à jamais dans l’œuf les desseins funestes de ces malfrats. L’autre urgence à régler, c’est le changement ou la recomposition à la tête des différentes unités en charge de la sécurité au Mali. Les actuels chefs de sécurité, un peu convaincus du départ, n’ont plus vraiment l’entrain pour agir efficacement.
Cette façon de procéder étant humain, il serait illusoire de prétendre lancer la pierre. Le renouvellement s’annonce donc impérieux. Un nouveau souffle, un nouvel engagement, de nouvelles stratégies devant être définis par ces « fraîchement nommés » qui se verront porter la lourde charge de ramener le calme au pays. Les défis sécuritaires du Mali s’annoncent grands, la nécessité de trouver des formules efficaces se révèle une urgence.
Sous un autre régime, le cri de ralliement a prévalu. Ce dispositif avait secoué la République et emporté bon nombre de hors-la-loi. Dans sa croisade contre l’insécurité, le régime du Mali d’abord parle cette fois-ci d’une opération conjointe de sécurisation, un peu à l’image des précédentes, et qui se donne désormais pour option de lancer l’assaut décisif contre la pègre. Ce dispositif réussira-t-il à faire douter les malfrats ? À l’acte, on appréciera.
A. Diallo