Office Malien de l’Habitat (OMH) : Un centre de placement pour le Ministre Dramane Dembélé

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Publié le mercredi 8 juin 2016 | Le Matin

© aBamako.com par Momo
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Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA

Nommé dans le gouvernement pour faire aboutir le processus de développement de l’Office Malien de l’Habitat (OMH) qui s’enlise, Dramane Dembélé de l’Adema-PASJ, à la tête du Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme n’apporte que des réponses appropriées au bout de sa politique de gestion des logements sociaux au Mali. En lieu et place de solutions, le sinistre Dra, pardon, le ministre Dra, s’apprête à laisser aux travailleurs de l’OMH, une maison dont tous les indicateurs sont au rouge, avec à la clé, des scandales dignes et des placements de coquins et coquines.
Abusée et bernée à l’aide de promesses non tenues, un élément du personnel féminin du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme n’a pas hésité à partager avec ceux qui la croisent des images obscènes d’une personnalité de premier plan à la tête du département ce qui aurait pu être un ministère de référence dans la politique de logements sociaux et d’urbanisation au Mali. Une image vidéo d’une obscénité telle qu’elle nous a obligés à voir de près ce qui se passait dans ce département ministériel. La moisson dépasse notre espérance.
Aujourd’hui, le système de gouvernance qu’impose le ministre Dramane Dembélé de l’Habitat et de l’Urbanisme à l’Office Malien de l’Habitat est marquée par un règlement de compte, des recrutements bidons et missions fantaisistes, des promotions de canapé, des formations sans intérêt pour l’OMH, des nominations punitives lorsqu’elles ne font pas la promotion des agents soumis ou ayant accepté de jouer le rôle de taupe, etc.
Tels sont, à première vue, ce que partagent avec toute personne intéressée les membres du personnel qui résistent encore au diktat du sinistre de l’Habitat et de l’Urbanisme qui tient la Direction générale de l’OMH. Et lorsqu’on pousse les investigations au sein du cabinet de Dra, la surprise est davantage grande. Avec précision, on se rend à l’évidence que la mauvaise gestion caractéristique est érigée en mode de gouvernance par le ministre Dra au sein de l’Office Malien de l’Habitat, un service public qui cherche désespérément un acheteur privé.

La gestion stricto sensu
Dire que l’Office Malien de l’Habitat est en cessation de service, à cause des méthodes du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, est peu dire. Car, l’OMH, une structure étatique, est au fronton des demandeurs de logements sociaux qui ne cessent de multiplier. La preuve de cette affirmation est qu’à cause de méthodes cavalières imposées par le ministre Dramane Dembélé à l’OMH, le service n’hésite plus à dire niet à ses usagers qui se bousculent au portillon. L’OMH n’est plus à jour, en ce qui concerne la poursuite de nouveaux programmes de logements sociaux, impactés par les mauvais payeurs des maisons déjà occupées.
Depuis 3 à 5 ans, ces mauvais payeurs n’ont aboulé aucun sous pour la simple déraison qu’ils bénéficient de couverture, au sein du département de tutelle. Pendant ce temps, pour satisfaire les fantasmes de personnes incrédules ; notamment, des coquins et coquines, son neveux et sa nièce ; des parents et proches-parent ; le ministre Dra a imposé à l’OMH un recrutement de personnel inutile. Et comme si cela ne suffisait pas, il recommande aux responsables de l’OMH d’organiser pour des "agents spéciaux" des formations fantaisistes même au-delà de nos frontières.
Pour ce qui concerne les promotions, inutile de faire un dessin. Imaginez que dans cet Office, dans un secteur d’excellence qu’est la répartition, avec impartialité, des logements sociaux, il est possible de quitter le bas de l’échelle (pendant qu’il y a des personnes qualifiées laissées sur le carreau) pour se retrouver à la tête de postes stratégiques, en l’espace de quelques mois.
Le comble est que tout ceci se fait quasiment avec la bénédiction du ministre Dra de l’Habitat et de l’Urbanisme. Par décence, nous n’aborderons pas ici les contre-performances occasionnées par le sinistre Dra sur le compteur de l’OMH, au regard de la colère qui couve sous la cendre. Pour l’octroi des logements sociaux, depuis l’arrivée de Dramane Dembélé à la tête du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, la commission d’attribution n’a jamais validé un PV. Mais contre toute attente, l’homme l’approuve par sa signature, ouvrant ainsi la foire des larrons.

Menace et intimidation du personnel
Face à ces faits de mauvaise gestion, très peu nombreux sont les éléments du personnel du staff du ministre Dra qui réagissent dans le sens de défendre les intérêts de la maison. Autrement, tout s’y fait à l’image du comportement des acteurs publics en général au Mali, face aux dérives du régime jusqu’au jour où le peuple décidera de prendre ses responsabilités. Heureusement pour la nation. La Direction générale de l’OMH, afin de mieux maîtriser le personnel, serait sur le point de mettre tout simplement fin à la guerre de tranchée au sein de la structure, en installant une organisation syndicale, taillée sur mesure dans le genre "patriote", pour rendre l’OMH obéissant en choyant ses responsables quasiment nommés.
Au sein du personnel de l’OMH, des tentatives n’ont pas manqué pour résister à l’imposture. Mais celles-ci ont été étouffées sous les menaces, des intimidations ouvertes en réunion comme au drapeau, etc.
Pendant ce temps, les dociles sont promus et bénéficient d’avantages avant l’âge. Toutes choses mises en œuvre par le ministre Dra pour décourager à jamais ceux qui osent défendre les intérêts de l’OMH. Pire, les zombies de Dra, tapis dans les dédales de l’office, ne cessent d’arguer que leur ange-gardien est dans le gouvernement et qu’elles seront davantage puissantes pour en finir avec les insoumis et réactionnaires.
Le cas OMH est aujourd’hui, la face cachée de l’iceberg dans l’océan dans lequel le régime IBK a la charge de conduire le navire Mali. Peut-être qu’à l’OMH ce qui se passe est de loin minime comparé aux dérives qui marquent la gestion d’autres services publics pendant.
Nous y reviendrons !
Jean Pierre James