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© aBamako.com par A.S
Conférence de presse de Soumaila Cissé Bamako, le 30 juillet 2015. Le chef de file de l’opposition malienne, honorable Soumaila Cissé était face à la presse à la Maison de la presse. Objectif : échanger avec les hommes de media sur le statut de l’opposition, le rôle du chef de file et donner son point de vue sur l’actualité au Mali |
Après la présidentielle de 2013, remportée par le candidat du parti Rassemblement pour le Mali (RPM), celui de l’Union pour la République et la démocratie (URD), Soumaïla Cissé, député et chef de file de l’opposition malienne, se fait désirer. Car cela fait un bon moment qu’on n’entend plus parler de Soumaïla Cissé et de son parti. Or, ce n’est pas les sujets qui manquent pour animer la scène politique de notre pays.
Plus de trois ans que le pouvoir de la rupture est en place et essaie tant bien que mal de gérer les affaires du pays. Plus de trois ans également que la politique a repris ses droits et que l’actualité nationale est dense avec comme sujets phares la mise en place des autorités intérimaires, la mise en application de l’accord d’Alger, la réflexion sur les réformes politiques et institutionnelles, la cherté de la vie, etc. Parallèlement, on note que c’est tout comme s’il n’y a pas d’opposition dans le pays. Pourtant, Soumaïla Cissé a claironné que son parti est dans l’opposition. Les sujets d’actualité ne manquent pourtant pas et il y a un silence de l’intéressé qui frise le ridicule, comme si l’homme, depuis son élection au parlement panafricain, a oublié les maux de son pays. Or, c’est mal connaître les Maliens qui n’aiment pas qu’on se moque d’eux. Il ne faut pas attendre un longtemps pour venir dire à la télévision ou à la radio que telle chose est comme cela, telle autre ne va pas, etc. Certes, l’opposition doit être constructive, et non un pas un camp qui n’est là que pour s’opposer. Ou bien, l’URD et son président ont fini par comprendre eux-aussi qu’au Mali, être opposant , c’est très difficile en raison des intérêts , de la survie ou des gros sous à gagner ou à sauvegarder ? Je t’aime, moi non plus. C’est ainsi que l’observateur averti peut s’autoriser à qualifier les rapports entre l’opposition et Ibrahim Boubacar Kéita. Entre rivalité, trahison et sentiments de revanche, ces deux acteurs de la scène politique ne se sont jamais véritablement portés dans le cœur.
Affaire à suivre...
Paul N’GUESSAN
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