A chaque fois qu’une lueur d’espoir apparait au Mali, les ennemis de la Nation sont systématiquement entrés en action soit pour divertir le Président, soit pour nous détourner de l’essentiel en nous orientant sur de nouveaux spectacles.
A son élection à la magistrature suprême, le président Ibrahim Boubacar Kéita s’était fixé quelques priorités : Redorer l’image du Mali au plan international, instaurer une stabilité économique et procéder aux changements auxquels aspiraient les Maliens à travers le renforcement du processus de réconciliation nationale et la paix.
En deux années seulement d’exercice, il a bien été à hauteur de mission. D’abord pour avoir réussi le retour des partenaires techniques et financiers, à redonner à notre pays un taux de croissance apprécié par la communauté financière internationale, à faire renaitre la confiance au sein de nos forces armées et de sécurité, le président Ibrahim Boubacar Kéita peut bien se targuer d’être sur le droit et bon chemin.
L’amélioration progressive de la gouvernance, l’émergence des projets structurants et la confiance retrouvée des partenaires techniques et financiers sont des acquis non négligeables dans la gestion du pouvoir.
Mais ces acquis ne peuvent être consolidés que le cadre du respect des engagements pris à travers les accords de paix d’Alger que certains voudraient aujourd’hui remettre en cause.
Parmi les plus redoutables des ennemis de la Paix, on retrouve malheureusement certains de nos hommes politiques qui semblent avoir fait de l’instabilité un tremplin politique. En accusant le Mali d’être à l’origine de l’instabilité dans la sous région, certains hommes politiques de peu de foi, n’ont pas hésité à franchir le rubicond.
Alors qu’on sait et c’est connu, ces hommes qui mangent dans la main des démons comme l’IMAM CHAFFI, qui continuent de fréquenter des chapelles maudites contre notre pays, n’ont rien apporté à la stabilité du pays qu’ils prétendent aimer.
Vilipender son propre pays sur des chaines étrangères, organiser des actions de sabotages des projets de développement initiés au bénéfice des Maliens, relèvent purement et simplement de la bassesse politique.
Comment qualifier ces individus de peu de foi et qui n’ont aucun soucis ni pour le bien être de leurs compatriotes, ni pour l’avenir leur propre pays ? Apatrides ne serait pas trop.
En tout cas, en voulant mettre tout en œuvre pour des raisons égoïstes, pour freiner l’élan de construction insufflé à notre développement, cette race d’hommes politiques sort du cadre des contradictions internes pour s’inscrire dans une autre dynamique : celle du complot contre le Mali.
Ensemble, nous devrons tout faire pour leur barrer le chemin si nous convenons que le Mali est au début et à la fin de notre action.
AN