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Mali : Iyad Ag Ghali revendique des attaques contre Barkhane
Publié le jeudi 9 juin 2016  |  afrique-sur7.fr
Mali
© Autre presse par DR
Mali : Iyad Ag Ghali, chef d`Ansar Eddine, réapparaît et appelle à l`unité des jihadistes




Iyad Ag Ghali a revendiqué, ce mardi 7 juin, une série d’attaques dirigées contre les forces françaises de l’opération Barkhane au Nord-Mali. Le chef du groupe jihadiste Ansar dine entend ainsi protester contre « le harcèlement » dont serait l’objet la population de Kidal, tel qu’il l’a libellé dans son communiqué parvenu à l’organe mauritanien alakhbar.

Iyad Ag Ghali fait la nique à l’armée française


Iyad Ag Ghali, Touareg et leader emblématique du groupe jihadiste Ansar Dine, a revendiqué, hier, « deux attaques » dirigées contre les soldats français de l’opération Barkhane. Selon le communiqué de ce groupe terroriste, au cours de la première attaque qui a eu lieu le 2 juin, un véhicule de la force française « a été détruit dans l’explosion d’une mine ». Quant à la seconde, il s’agit d’une « roquette qui a pris pour cible des soldats français stationnés à Beira ». À en croire ce terroriste en chef, ces deux attentats auraient fait « des blessés » et d’énormes « dégâts matériels ». Attaques qu’il justifie par « le harcèlement » dont seraient l’objet les populations musulmanes de Kidal dont les maisons sont fouillées par les soldats français.

Cette revendication arrive au moment où les autorités françaises ainsi que Ban Ki-moon, secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU) ont décidé d’accroitre leurs effectifs ainsi que la dotation en matériels militaires de leurs hommes sur le terrain. Notons que ces derniers mois, plusieurs attaques de groupes armés jihadistes ont ciblé les Casques bleus de la Minusma, l’opération Barkhane et les Forces Armées maliennes (FAMa) et ont fait plus d’une dizaine de morts dans les rangs de ces forces de la paix. Cette revendication pose ainsi l’épineux problème de la sécurisation de la partie septentrionale du Mali qui devient un véritable casse-tête chinois pour Ibrahim Boubacar Kéita et la communauté internationale.
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