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L’Indicateur Renouveau N° 1428 du 1/2/2013

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François Hollande prévient Le MNLA : « Ceux qui se sont alliés avec les terroristes doivent répondre de leurs actes »
Publié le lundi 4 fevrier 2013  |  L’Indicateur Renouveau


Rencontre
© aBamako.com par A S
Rencontre entre le président François Hollande et la presse lors de sa visite à bamako.
Bamako,le 02 février 2013, le président français a échangé avec la presse sur les raisons de sa visite au Mali.


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Après une visite dans les villes de Sévaré et de Tombouctou, François Hollande a achevé son séjour au Mali par un passage dans la capitale, Bamako, où il s’est s’entretenu avec le président par intérim, Dioncounda Traoré, et où il a prononcé un discours sur la place de l’Indépendance. Apparemment, l’étau se resserre sur le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).

Samedi, à Bamako, le président de la République française a, en quelque sorte, prévenu les membres du Mouvement national de l’Azawad (MNLA) – quand il a affirmé que « ceux qui se sont alliés avec les terroristes doivent répondre de leurs actes ». D’autant plus que ce sont eux qui ont été alliés des criminels jihadistes lors de leur aventure.

C’est le président de la République par intérim Dioncounda Traoré qui a d’abord remercié chaleureusement son homologue français. « Vous êtes chez vous, M. le président », a-t-il ainsi lancé à François Hollande. Mais Dioncounda Traoré s’est également adressé directement aux Maliens, pour leur demander de mettre de côté toute rancœur. « Il n’y aura pas de représailles », a promis le chef de l’Etat malien avant d’annoncer qu’au moment venu, le peuple malien dans toutes ses sensibilités tiendra un dialogue national en vue de dégager de meilleures perspectives.

François Hollande, très ému, s’est adressé au peuple malien après un périple qui l’a conduit à Sévaré et Tombouctou. « Je viens de vivre la journée la plus importante de ma vie politique », a-t-il affirmé. Parlant de la politique intérieure malienne, le chef de l’Etat français a exhorté les autorités maliennes à organiser des élections transparentes et crédibles d’ici le 31 juillet 2013, comme annoncé dans la feuille de route du Premier ministre, Diango Cissoko. Lire autres articles sur maliweb.net.

Il n’a pas manqué d’appeler les Maliens au dialogue, mais a prévenu que « ceux qui se sont alliés avec les terroristes doivent répondre de leurs actes au niveau de la justice nationale et internationale ». Un message clairement destiné au mouvement sécessionniste touareg appelé MNLA.

Personne n’oubliera que c’est le MNLA qui a été le porte-avion de la constellation terroriste qui s’était emparée du Nord de notre pays pendant presqu’un an. Aujourd’hui, les terroristes sont en train de payer leur facture au prix du sang. Les membres du MNLA doivent aussi payer leur part de responsabilités devant les tribunaux, à défaut d’être tués.

Pas d’enlisement dans cette guerre

« Il n’y a aucun risque d’enlisement parce que nous avons le soutien de la population, parce que les Africains sont là, parce que les Européens sont présents, parce que nous avons une communauté internationale qui est à l’unisson », avait-t-il déclaré auparavant lors d’une conférence de presse, tenue à la résidence de l’ambassade de France au Mali, ajoutant que les troupes françaises étaient désormais près des otages. « Nous sommes présents, nous sommes tout près, à partir de là, les ravisseurs doivent comprendre que le moment est venu de libérer les otages ».

Lors de son discours, place de l’Indépendance, M. Hollande, qui a été très chouchouté par les Bamakois, a réaffirmé que la France restera « le temps qu’il faudra » au Mali, précisant que « le terrorisme a été repoussé, chassé mais pas encore vaincu ».

Une journée marathon
Après une visite éclair à Sévaré, où a il avait atterri dans la matinée, le président François Hollande s’est rendu à Tombouctou dans le Nord du pays, où il a pris un bain de foule. Six jours après la libération de la ville par les troupes franco-maliennes, les habitants de la ville aux 333 Saints lui ont en effet réservé un accueil chaleureux.

Lors de la visite de deux mausolées détruits par les groupes islamistes armés, François Hollande a dénoncé la « barbarie » de ces derniers et leur volonté d’anéantir. Dioncounda Traoré a remercié les soldats pour leur efficacité et leur professionnalisme.
François Hollande était accompagné dans cette visite par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian.

Abdoulaye Diakité

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