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Ban Ki-Moon veut prolonger le mandat de la Minusma jusqu’en 2017 Mali : embourbée dans le conflit malien, la Minusma sur place jusqu’en 2017 ?
Publié le jeudi 9 juin 2016  |  afrique-sur7.fr
Mali
© Autre presse par DR
Mali : un camp de la Minusma pris pour cible par des tirs d’obus à Gao




La Minusma pourrait rester au Mali jusqu’en 2017. Tel est le plaidoyer que Ban Ki-Moon entend exprimer devant le Conseil de sécurité le 29 juin prochain face à l’enlisement du conflit malien, nous rapporte apanews.

Une prorogation du mandat de la Minusma en vue


Le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) pourrait être prorogé une année, c’est à dire jusqu’en 2017. En effet, Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), est activement en train de militer en faveur d’une telle résolution face à la recrudescence des attaques des groupes jihadistes aussi bien contre les forces internationales que l’armée malienne et les populations civiles au Nord-Mali. Ainsi, le diplomate coréen souhaite accroitre le nombre des Casques bleus de 2 049 soldats supplémentaires et le transfert de 650 hommes de la force de réaction rapide de la Côte d’Ivoire vers le Mali ainsi que l’accroissement de leurs moyens militaires.

Voilà donc un ensemble de recommandations que le secrétaire général de l’ONU voudrait porter devant le Conseil de sécurité lors de la session du 29 juin 2016 afin de les transformer en résolution onusienne. Mais en attendant la concrétisation de ces déclarations d’intention, plusieurs voix continuent de s’élever pour dénoncer l’inadaptation du mandat de la Minusma aux réalités de la guerre du Mali. D’aucuns sont allés jusqu’à demander le départ des Casques bleus du territoire malien après l’incident du non paiement de la cotisation de 407 000 dollars US dûs par l’État malien en début d’année. Mais quoi qu’il en soit, les forces internationales sont bien présentes au Mali et entendent accompagner le gouvernement dans la mission de pacification de cette zone septentrionale tombée sous la coupe des groupes armés jihadistes depuis mars 2012.
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