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Tribunal Arbitral du Sport, Frondeurs-Femafoot : Sale temps pour les frondeurs
Publié le vendredi 10 juin 2016  |  Match




Après avoir joué et perdu lors d’un premier procès, les frondeurs de la Femafoot ont engagé une deuxième plainte au Tribunal Arbitral du Sports (TAS) contre la Femafoot. Un procès qu’ils sont loin de gagner quant on fait référence à l’écoute des deux parties au Siège du TAS à Lausanne le 2 juin dernier.
Les frondeurs de la Femafoot n’ont pas désarmé malgré la fin de la crise qui a secoué le football malien pendant 14 mois. En effet, ils ont engagé une autre plainte au TAS demandant l’invalidation des décisions de l’Assemblée générale ordinaire de la Femafoot tenue le 31 octobre 2015. L’on se souvient de la première plainte des frondeurs contre l’Assemblée générale ordinaire de la Femafoot du 10 janvier 2015. Le verdict du TAS avait été fatal aux frondeurs qui ont non seulement perdu le procès, mais ont été condamnés également à payer des dommages à la Femafoot. C’est d’ailleurs le 31 mai dernier que les frondeurs ont payé les 5530 000 F CFA. Somme représentant 80% des frais du procès.

Le deuxième procès relatif à l’annulation des décisions de l’Assemblée générale du 31 octobre 2015 a donné son coup d’envoi le jeudi 2 juin dernier avec l’écoute des deux parties au TAS. Lors de cet exercice, les frondeurs étaient représentés par Yeli Sissko (ancien président Commission Finances Femafoot), Moussa Konaté (président COB) et Mamadou Sow (président Ligue de Ségou). Quant à la Femafoot, elle était soutenue par son secrétaire général, Yacouba Sidiki Traoré et Makan Moussa Sissoko (président Commission Juridique). Le verdict du TAS est attendu dans deux mois. Les frondeurs risquent un deuxième revers parce que l’Assemblée génrale ordinaire de la Femafoot du 31 octobre 2015 a été régulièrement convoquée et a été supervisée par deux membres de la Fifa. S’attaquer aux décisions de cette assemblée est presque peine perdue. Mais un procès reste un procès, souvent avec ses coups d’éclats. Ainsi va la justice.

B. Cissouma
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