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Ravec : Evaluation à mi-parcours
Publié le vendredi 10 juin 2016  |  L’Essor
Atelier
© aBamako.com par A S
Atelier national d`évaluation de la première phase de mise en oeuvre de l`operation de perennisation des acqui du Ravec
La salle de conférence du Gouvernorat du District a abrité le 8 JUIN 2016, l`atelier national d`évaluation de la première phase de mise en oeuvre de l`operation de perennisation des acqui du Ravec




Il y a environ une année, précisément en août 2015, le gouvernement procédait au lancement officiel à Kita du début de la phase active du RAVEC (Recensement administratif à vocation d’état civil). Aujourd’hui, l’heure est à l’évaluation. C’est pourquoi se tient un atelier d’évaluation à mi-parcours des travaux de pérennisation des acquis du RAVEC depuis hier au gouvernorat du district de Bamako.
L’ouverture de la rencontre a été présidée par le ministre de l’Administration territoriale, Abdoulaye Idrissa Maïga, qui avait à ses côtés le directeur de cabinet du gouverneur, Fatoma Coulibaly, et le directeur pays du PNUD au Mali, Boubou Dramane Camara. De nombreux préfets, sous-préfets et autres acteurs impliqués dans la mise en œuvre du processus étaient également présents.
Abdoulaye Idrissa Maïga a rappelé que le gouvernement a fait le pari d’une refonte de l’état civil en initiant un vaste programme de réformes visant à doter le pays de documents consolidés, modernes, fiables et sécurisés à travers la mise en œuvre du RAVEC. Après la mise en route d’un programme aussi ambitieux dont la phase active s’est étalée de septembre à décembre 2014, le ministre Maïga a jugé nécessaire de rencontrer les différents acteurs pour comprendre les avancées et les difficultés dans son évolution sur le terrain. Durant cette période, indique-t-il, les activités du RAVEC ont permis de réaliser l’enrôlement de la majorité de nos compatriotes de l’intérieur et de l’extérieur ainsi que la constitution d’une base de données d’état-civil de plus de 15 millions de personnes recensées et l’attribution d’un identifiant unique communément appelé « Numéro d’identification national ou Nina » à plus de 14 millions de Maliens.
Le chef du département de l’Administration territoriale s’est réjoui du fait qu’au terme de ces activités, des résultats remarquables ont été obtenus. Ceux-ci ont trait, entre autres, à l’attribution de la carte « Nina » aux personnes enrôlées, la création du Centre de traitement des données d’état-civil, la mise en place d’un plateau technique performant. Mais surtout l’extraction de la base de données RAVEC du fichier des électeurs potentiels à utiliser lors des échéances électorales que notre pays va connaître prochainement.
Ces acquis n’empêchent cependant pas des problèmes. La phase de pérennisation qui a véritablement démarré en novembre 2015, avec l’appui de la communauté internationale sous l’égide du PNUD, a fait ressortir des insuffisances. Ainsi des actions et stratégies relatives au dispositif de pérennisation devront être bien définies pour améliorer la gestion du système de l’état-civil.
L’atelier actuel offre une occasion d’analyser ces insuffisances et dysfonctionnements afin de formuler des recommandations à même d’aider au réajustement nécessaire et à la mise en place d’une organisation efficace en cette phase ultime du RAVEC. « Cela est souhaitable dans le sens de consolider le fichier électoral en prélude à l’organisation des échéances électorales notamment, les prochaines élections communales, la consultation référendaire et les élections locales, régionales et du district de Bamako », a souligné le ministre Maïga qui a demandé aux représentants de l’Etat présents dans la salle, de s’impliquer fortement dans ce processus de modernisation de l’état-civil. « Que chacun s’associe véritablement à cette invitation, à l’effet d’une mise en œuvre diligente de la pérennisation. Car c’est à ce prix seulement que nos efforts communs pourraient connaître le succès attendu », a-t-il exhorté. Abdoulaye Idrissa Maïga ajoutera : « Je vous invite à veiller au renforcement du dispositif en place, de manière à assurer correctement la prise en charge des nouvelles naissances déclarées à l’état-civil, de tous les cas d’omissions ainsi que des corrections d’erreurs observées ou à la suite des réclamations ».
Avant le ministre, le directeur de cabinet du gouverneur et le directeur-pays du PNUD ont, tour à tour, salué l’organisation de cette rencontre et souligné son importance pour tous les acteurs impliqués dans le processus. Fatoma Coulibaly a estimé que la session va permettre de mieux cerner les difficultés rencontrées sur le terrain et de leur trouver des solutions adéquates. Boubou Dramane Camara a, lui, félicité les autorités du pays des efforts consentis pour la mise en place de l’ensemble du processus de modernisation de l’état-civil qui, souligne-t-il, bénéfice de l’appui de plus d’une dizaine de partenaires techniques et financiers, à travers l’organisme international qu’il représente dans notre pays.

Mh. TRAORE
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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