Du jamais vu ! Les rebelles de la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad) réclament déjà des salaires (comme les soldats de l’armée) au gouvernement malien.
Plus qu’une réclamation, c’est une exigence des troupes de la CMA dans le cadre du processus DDR (démobilisation, désarmement et réinsertion). Pour le moment, il semble que les autorités maliennes, au lieu de salaires aux intégrés, comptent leur octroyer des primes. Les deux parties ne semblent pas s’accorder.
En attendant, le processus est bloqué pour diverses raisons.
MOIS DE RAMADAN (1) : Geste de l’ambassadeur Paul Folmsbee
A l’occasion du mois de Ramadan, débuté le lundi dernier, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Mali, Paul Folmsbee, a rendu une visite de courtoisie au siège du Haut Conseil Islamique. Occasion pour le diplomate américain d’exprimer à l’ensemble de la communauté musulmane du Mali, ses vœux de paix.
Aussi, l’ambassadeur s’est rendu à l’union des femmes musulmanes du Mali. Là également, il a renouvelé les mêmes vœux. Ceux deux visites ont été mises à profit par Paul Folmsbee pour lancer le démarrage des dons (annuels) de sucre et de riz aux mosquées et organisations de charité. Un geste hautement apprécié par les bénéficiaires.
MOIS DE RAMADAN (2) : La trêve politique…
Depuis le début du mois de Ramadan, l’on assiste à une trêve à la fois sur la scène politique et sur le front social. Ainsi, un calme plat règne partout. Pas de conférence, pas de meeting, pas de déclaration. Cette atmosphère profite au pouvoir en place qui, ces derniers temps, a subi plusieurs assauts notamment des partis de l’opposition et des syndicats.
Alors, le pouvoir va-t-il mettre à profit cette trêve pour rectifier le tir et se refaire une santé en matière de gouvernance ? C’est là toute la question.
MOIS DE RAMADAN(3) : Sur fond de crise
Les Maliens ont débuté le mois de Ramadan dans une crise économique et financière sans précèdent. Partout, les populations se plaignent du manque d’argent et de la cherté de la vie.
Ainsi, avec beaucoup de difficultés, les Maliens tentent de joindre les deux bouts pour faire face aux charges d’un mois qui engendre d’énormes dépenses.