22e session du comité de programme de l’Institut d’économie rurale : Le programme scientifique au cœur des débats

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Publié le lundi 13 juin 2016 | Le Pays

Le centre international de Conférences de Bamako a abrité du 6 au 10 juin, la 22e session du comité de programme de l’IER (Institut d’économie rurale). La cérémonie d’ouverture était présidée par le DG de l’institut, Dr Boureima Dembélé. Durant cette 22e session, les participants ont eu à examiner 86 documents dont 66 rapports et 20 propositions de recherche.
« A l’instar des sessions précédentes, la présente session du comité de programmation de l’institut, la 22e du genre de notre cycle de programmation de la recherche agricole, est une instance d’échange scientifique et d’évaluation des résultats obtenus et de nouvelles propositions d’activités de recherche réunissant les chercheurs de l’IER et les partenaires nationaux et internationaux dont l’accompagnement et l’expertise nous ont jamais fait défaut », a introduit le DG de l’IER, Dr Boureima Dembélé. A ses dires, le comité de suivi est l’aboutissement d’un long processus de planification, d’évaluation qui commence au niveau régional par les interactions avec les utilisateurs des résultats de recherche.
L’amélioration de la production et de la productivité, explique le DG de l’IER, restera toujours un défi majeur pour la recherche agricole exigeant d’elle de repousser sans cesse ses limites dans la quête de la performance pour une agriculture durable et prospère. La transformation de l’agriculture malienne passe entre autre par la mise en place des agropoles, la programmation de nouveaux villages agricoles ainsi que des programmes structurants sur les filièreslait et viande.
A l’en croire, les technologies et les connaissances mises au point viseront à créer les conditions d’une intégration efficiente des différents acteurs des chaines de valeur agricole en vue d’aboutir à des résultats et impacts importants pour plus de stabilité économique et de bien-être social. L’amélioration de l’accès aux semences de qualité se fait dans le cadre d’une programmation harmonisée des différents acteurs concernés,a-t-il ajouté.
S’agissant de la problématique de la gestion de la fertilité de nos terres agricole qui se pose avec acuité, les réflexions sont en cours envisageant une meilleure connaissance de la situation des zones agricoles sur l’ensemble du pays, à travers, entre autre, l’élaboration de la future carte de fertilité des sols dont les premiers projets ont été élaborés, a assuré le DG de l’IER.
Selon le DG de l’IER, ces programmes scientifiques ambitieux se heurtent au phénomène inquiétant du renouvellement du personnel vieillissant de l’IER. C’est pourquoi, il a demandé des recrutements importants et adéquats. Au cours de la présente session, 86 documents seront soumis à l’approbation des participants dont 66 rapports et 20 projets de recherche. Avant de conclure son discours, le DG Dembélé a invité les chercheurs à mener les réflexions sur les méthodes et approches de recherche de l’institut en vue de les améliorer.
Abdrahamane Sissoko