Tôt ou tard, le jour arrivera. C’est ce que nous venons de vivre il y a quelques jours avec cette déclaration courageuse de la France à travers son ministre de la Défense qui accuse le HCUA de faire le double jeu. Signataire de l’accord d‘Alger, le HCUA semble travailler avec Ançar- dine, le groupe Djihadiste dirigé par le malien Yad qui écume le nord du Mali malgré la présence des troupes étrangères.
Cette même France qui se désolidarise des actions du mouvement rebelle était un inconditionnel soutien de ces fils égarés du nord qui réclament une sorte d’autonomisation d’une partie du nord sous l’identité qu’ils appellent ‘’AZAWAD’’.
La France les a épargné la sanction internationale qui vise aujourd’hui An çar-dine, MUJAO etc. A Kidal, après l’intervention des troupes étrangères, à Konnan, qui est à la recherche de certains ennemis du Mali jusque dans leur dernière demeure, MNLA, MAA, HCUA ont bénéficié de la largesse de cette France qui les rendus maîtres décideurs dans cette contrée du nord face à l’Etat Malien.
Un accord pondu de ce complot contre le Mali traine le pas dans son application. L’on ne sait où ça coince. Face à la recrudescence des séries noires, tout le monde se plaint : rebelles, milices, Etat malien, médiateur (Algérie), L’ONU la France.
Dans cette situation perplexe, la France a voulu jouer la carte de la sincérité afin de stopper cette vague de cérémonie mortuaire. Ceux qui attaquent ont des espions au sein d’autres groupes qui ont fait allégeance à la force pour la sortie de crise.
Elle pointe du doigt le HCUA, ce Haut Conseil pour l’Unité de l’AZAWAD qui était censé regrouper tous les fils du nord au tour d’un intérêt commun (LE MALI) est la main invisible qui exacerbe la tension.
Suite à la sortie du ministre français de la Défense, ce même HCUA confirme sa volonté scissionniste à travers un communiqué. Insistance sur l’AZAWAD et l’esprit de lutte pour l’autonomisation animent leurs volonté et actions.
Alors un masque est tombé, mais il en reste.
Boubacar Yalkoué
Source: Le Pays