Les Espagnols ont souffert pour se défaire de la République Tchèque hier. La Roja s’est sortie du piège Tchèque grâce à un coup de tête salvateur de Gerard Piqué en fin de rencontre. L’Espagne a pris son temps à Toulouse, mais elle a assuré l’essentiel en s’imposant face à la République tchèque (1-0) hier, pour son entrée dans la compétition. Double tenante du titre, la Roja a copieusement dominé les hommes de Pavel Vrba, mais il a fallu attendre la 87e minute pour voir l’unique but de cette rencontre, lorsque Gerard Piqué, de la tête, a capitalisé sur une énième offrande d’Andres Iniesta. L’Espagne rejoint en tête du groupe D la Croatie, qui avait battu la Turquie sur le même score la veille.
Deux ans après le traumatisme inaugural de Salvador de Bahia face aux Pays-Bas (5-1) lors du Mondial 2014, dont l’équipe de Vicente Del Bosquene s’était jamais relevée, la référence européenne de la dernière décennie n’a donc cette fois pas manqué ses débuts. Remarquablement organisés, les Tchèques eux, étaient d’abord venus pour défendre. Et ils l’ont (très) bien fait. Dominés mais jamais en panique, ils ont retardé l’échéance, à l’image de Petr Cech. Le mur de Plzen a gagné un nombre incalculable de duels, notamment en première période, s’interposant devant Morata (15e) ou Jordi Alba (31e, 40e).
Comme à son habitude maîtresse du ballon, la Roja a constamment dominé les débats. Et le second acte a globalement ressemblé au premier. Dès la reprise, Hubnik a bien failli tromper son gardien en détournant un centre de Morata sur son poteau (46e) avant une nouvelle double alerte sur le but Cech dans la minute suivante.
Le danger, dans ce type de rencontre, est alors de s’exposer à force de ne pas trouver la faille. Le tort des Tchèques est peut-être finalement de ne pas y avoir cru davantage. Car des opportunités, il y en a également eu de leur côté, malgré un minimum d’initiatives.
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