On est en droit de se demander si le huis clos de la Cédéao n’avait pas été en défaveur d’IBK et de la délégation malienne. Selon certaines indiscrétions, et dans un langage diplomatique, certains pays n’ont pas caché leur colère, surtout ceux qui ont perdu des fils au Mali. Lesquels n’ont eu droit à la moindre compassion de l’Etat malien encore moins de son président.
Tour à tour, ils ont écorché notre pays, enfin les gouvernants. Nos sources ont tellement raison que le président IBK, a, à son retour, tenu un discours que lui seul et les membres de sa délégation ont compris. La Cédéao, à travers certains pays, était très remontée contre certaines déclarations du Mali. Selon les mêmes sources, c’est en réalité la Cédéao qui aurait demandé au président malien de tout faire pour faire revenir ATT au bercail. Ce n'était donc pas de bon gré qu’il (IBK) avait fait sa déclaration de Baguinéda.
C'est le Burkina et le Niger qui pilotent le dossier, en particulier le Burkina. Alors que le président du Mali n’est pas non plus en bons termes avec le président du Faso. Et ce froid date de la campagne présidentielle au Faso. Aujourd’hui, ATT n’est pas contre son retour au pays, mais il souhaite le faire sous l’égide de la Cédéao, comme il en avait été le cas pour son départ du pays. Et pour dire vrai, IBK, lors de son passage à Dakar, n’a pas cherché à rencontrer ATT.