La famille des éleveurs à Ségou est remontée fortement contre la gendarmerie de Pelengana et le procureur de Ségou. Ils estiment à tort ou à raison que les voleurs de bétails sont systématiquement relâchés une fois incarcérés.
Tout est parti de la découverte par les éleveurs eux-mêmes d’abattages clandestins. Et pour cause, après la disparition d’un bœuf au parc à bétail, le propriétaire se mis à la recherche de sa bête. Cette recherche le conduira au domicile d’un certain B.T à Pelengana. Là, l’éleveur aurait découvert une dizaine de peaux de bœufs parmi lesquelles la peau de son bœuf disparu. Il alla alerter la gendarmerie qui interpelle B.T. Mais, les investigations n’auraient pas permis de retrouver les peaux de bœufs. Au tribunal, l’affaire n’a pu être tranchée. . C’est de ce constat que B.T sera relâché. Les éleveurs qui estiment que ce n’est pas la première fois que de tel cas se produit à la gendarmerie et à la justice, crient à l’injustice. Une délégation fut former pour aller à la rencontre du gouverneur de région afin qu’il trouve une solution.
Aussi, une véritable zizanie se créa entre les éleveurs qui accusent certains dès leurs notamment le président comme étant complice et œuvre contre leurs intérêts. Aux autorités administratives de donner toute la diligente qu’il faut pour qu’il n’y est pas un dérapage. Deux véritables camps sont en train de se former autour de ces vols .
Daouda Coulibaly